Colonel Sadiba : « Tout militaire appréhendé en déplacement hors de son unité sans autorisation préalable, sera interpellé »
L’évocation de son nom au tribunal dans le procès des militaires impliqués dans le vol des armes a suscité assez de polémiques. Il y en a qui n’ont pas hésité à faire des raccourcis tendancieux. Plus rien de tout ça n’est vrai. En témoigne le verdict du tribunal militaire qui blanchi l’ancien chef d’Etat-major de l’armée, Général Sadiba Koulibaly et qui révèle qu’il n’est ni de près ni de loin associé à ce vol.

« Je pense que l’élément fondamental qui avait pratiquement envahi la cité dans cette affaire, se rapportait à une implication présumée de l’ancien chef d’état-major général des armées dans les faits incriminés. Mais nous avons suivi les débats. Il ressort clairement des débats tenus à l’audience que cet officier Général est resté égal à lui-même. En tout cas les débats ne nous ont pas permis d’établir un lien de causalité quelconque entre lui et les faits poursuivis à plus forte raison une quelconque complicité avec les accusés comparant. Cela a été clairement et solennellement affirmé et réaffirmé à l’audience et donc, je suis en mesure de vous dire sans ambages que le cas de l’ancien chef d’état-major général des armées, Monsieur Sadiba Coulibaly, n’a pas fait l’objet de contestation parce que franchement il n’est ni de près ni de loin associé aux faits qui sont poursuivis au tribunal. Ça a été clairement dit à l’audience et donc, franchement je suis en droit sur ce point de retenir que c’était de simples spéculations dans la cité. », a expliqué Me Mory Doumbouya, l’avocat des personnes accusées dans le procès, chez nos confrères de Guinee7.com. On ne peut plus claire.

A préciser que quatre militaires ont été condamnés à des peines allant d’un à 10 ans de prison par le tribunal militaire permanent de Conakry, pour leur implication dans le vol de 175 armes au Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix de Samoreyah, situé dans la préfecture de Kindia, en avril dernier. L’autre précision non moins importante est de savoir que « le civil qui était dans le box des accusés a été libéré pour délit non constitué », nous rapporte le même site.

Mognouma