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Michel Beimy dans le collimateur des planteurs : ça fait sept(7) mois on n’a pas reçu un franc dans la main de la société (porte-parole)

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Récusé par les planteurs d’hevéas et palmier à huile, Michel Beimy n’a jamais gagné la confiance des acteurs qui évoluent dans le secteur. À plusieurs reprises, ils l’ont fait savoir par moult reprises, nommé pour donner un nouveau souffle à la SOGUIPAH à la place de Mariama Camara, affectueusement appelée  » SOGUIPAH « .

La relation entre le directeur général de la SOGUIPAH  et les planteurs n’a cessé  qu’ empiré pour le comportement du directeur à prendre des décisions unilatérales au détriment des acteurs évoluants dans le domaine.

Désabusé par ce comportement du directeur Michel Beimy, deux membres du groupement des planteurs d’hevéas et palmier à huile ont joint au téléphone nos confrères de Mediaguinee.com, pour parler leur détresse et de leurs conditions de vie de plus en plus détériorée depuis l’arrivée de Michel Beimy à la tête de la SOGUIPAH.

« Vraiment on souffre chez nous. Nous avions planté l’hévéa qui fait 8 ans avant la production. Depuis que nous avions commencé à envoyer à la SOGUIPAH, ça fait 7 mois on n’a pas reçu un franc dans les mains de la société. Nous avions saisi le maire, le sous-préfet et le préfet et le gouverneur mais en vain. Je viens à peine de Bignamou où un nos amis a été emprisonné pour avoir réclamé notre dû. C’est le sous-préfet qui a ordonné au maire d’arrêter nos amis pour les mettre en prison. Aujourd’hui, la Société a fixé le prix d’hévéa à 4200 fg. Mais par faute de nous rendre notre argent qui est déjà avec eux, on vend au particulier entre 2000 à 1900 fg. C’est des pertes énormes que nous enregistrons, mais quoi faire ? », s’inquiète  Morissara Cissé.

Avant de renchérir :« Malgré les promesses tenues, nous n’avons rien touché pour nos arriérées. Ça fait 7 mois maintenant. La société n’en parle même pas. C’est pourquoi nous voulons battre le pavé pour se faire entendre. Si notre argent n’est pas payé, je ne pense pas si la société va continuer à travailler. On a trop souffert. La SOGUIPAH est prise en otage par les gens. La marchandise rentre et ça sort comme ça aussi par les gens. On ne gagne pas notre argent, et c’est pourquoi ont veut montrer à notre président notre souffrance. Il faut que le président regarde cette société (SOGUIPAH) pour nous débarrasser dans les mains des fossoyeurs. Depuis que Michel Beimy est venu à la tête de la SOGUIPAH, on n’a pas eu de bonheur avec la société. Ce n’est que la souffrance et encore la souffrance », Mr  Kourouma, le porte-parole des planteurs.

Joint au téléphone par nos confrères de Mediaguinee.com, Michel Beimy, Directeur général de la SOGUIPAH a, dans un ton impulsif et marchial, a montré sa gestion opaque de la SOGUIPAH: « Dites à ces gens qu’ils n’ont qu’à se faire entendre ».

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