ON POUVAIT BIEN EVITER A LA GUINEE L’HUMILIATION DU 28 SEPTEMBRE 2009 ET CE PROCES DE LA HONTE DU 28 SEPTEMBRE 2022 SI ET SEULEMENT SI LES LEADERS POLITIQUES ET SOCIAUX COALISÉS EN FORCES VIVES EN 2009 APPRECIAIENT A JUSTE TITRE ET SEREINEMENT LE RISQUE POUR NOS CITOYENS ET NOTRE NATION D’ORGANISER UN TEL ÉVENEMENT CE 28 SEPTEMBRE 2009 APRES LES INCIDENTS ET TENSIONS CONSTATÉES EN GUINEE DU 25 SEPTEMBRE AU 27 SEPTEMBRE 2009 A CAUSE DU VOYAGE DE DEFI REPUBLICAIN AU FOUTA DU PRESIDENT MOUSSA DADIS CAMARA.

En effet, entre le 25 septembre et le 28 septembre 2009, ceux qui comme nous au nom de l’Unité Nationale Républicaine dans notre Diversité et la Paix s’opposaient á la manifestion du 28 septembre 2009, étaient mis en minorité dans les états majors des partis politiques et organisations de la société civile . Nous étions mis en minorité avec l’argument que nous sommes contre la manifestions par ce que notre parent est au pouvoir. Nous avions préché dans le désert en demandant avec courage á nos leaders politiques d’alors de suspendre la manifestation de ce 28 septembre 2009 lorsque les incidents et les indices de tension ont commencé au Fouta avec les oppositions farouches de certains Labéca á recevoir sur leur sol « théocratique » de Labé, Fougoumba et Timbo le Président Moussa Dadis Camara.

NOS DIFFRENCES ETHNIQUES ET RÉLIGIEUSES ONT ETE NÉGATIVEMENT MISES EN EVIDENCE ENTRE LE 25 SEPTEMBRE ET LE 28 SEPTEMBRE 2009 ET CONDITIONNER LES ACTEURS DU 28 SEPTEMBRE 2009.

Oui, á cause de ce choix difficile de décourager la tenue de la manifestion du 28 septembre 2009 dans nos organisations, nous avions été victimes de plusieurs messages discriminatoires et violents de la part de ceux qui étaient pour ce bras de fer en préparation dans les états majors de nos partis politiques et organisations de la société civile. Et c’était parfois impensable surtout lorsque ces messages venaient des intellectuals et d’amis de lutte avec qui nous nous sommes battus en guinéens tout simplement en 2006 et 2007 pour le changement ou dans les années d’avant 2000 contre l’injustice , la corruption et même le harcellement des étudiantes dans les campus universitaires lorsque nous étions leaders estudiantins qui oeuvraient pour le relevement du niveau de la formation universitaire,la suppression du concours d’accès á l’université après les deux bacs, l’ouverture des universités privées et des universités publiques aux bacheliers non admis au concours qui pouvaient payer les cours, l’amélioration des conditions de vie des étudiants et la création du Conseil des Etudiants pour leur participation aux décisions du Conseil d’administration de leur institution.Oui assez de ces frères étaient méconnaissables á cause de leur opposition au Capitaine Moussa Dadis Camara.

Et les réferences réligieuses coraniques et parfois communautaires de notre frère bien aimé et accusé Aboubacar Toumba Diakité me rappellent encore ces jours, comme si c’était hier, ces mêmes réferences réligieuses ou similaires ou des propos discriminatoires dans les radios web communautaires et les messages vocaux qui étaient distribués au sein de la diaspora guinéenne pour motiver les manifestatants á se mobiliser le 28 septembre 2009 contre le pauvre Capitaine Moussa Dadis Camara que certains leaders le qualifiaient tout simplement de « mécréant ». Pourtant, nous sommes bien dans un pays laîque. En faisant suffisamment appel á ces versets coraniques abondants dans sa défense, notre frère Toumba Diakitê cherche t il la sympathie de la communauté musulmane de notre pays ou souhaite t il montrer que sa mission du 28 septembre et du 3 Decembre 2009 était méssianique ? surtout qu’il indexe carrement sa victime du 3 Decembre 2009 comme le seul responsable de cette affaire et cela devant des juges qui partagent avec lui la comprehension de ces versets coraniques ? Nous sommes parfois confus dans la stratégie adoptée par certains accusés qui cherchent sûrement la sympathie ou la complicité de la partie civile.

Oui, la tension était forte et perceptible avant le 28 septembre 2009 y compris dans la diaspora guinéenne jusqu’á ce que ce que nous apprenions par les médias et les groupes de communications que le véhicule de commandement du Président de la Transition a même été immobilisé par un incident de carburant dans une station service et l’auteur de cette erreur de choix du pistolet de la pompe á essence était sûrement un Pro Dadis embrouillé de voir subitement en face de lui son idole . Mais malheureusement , l’auteur de cet incident malheureux et sûrement involontaire était même considéré par les opposants au regime et leurs communicants comme un digne fils à encourager dans son action.

Oui du cóté des forces vives qui voyaient en ce déplacement au Fouta un « affront » et les militaires qui voyaient en cette opposition de se rendre au Fouta un comme un « défi républicain » á réléver, la tension était au comble et le risque d’accrochage était imminent de tel sorte que tout leader conscient, patriote et courageux devrait en toute responsabilité appeller au soir du 27 septembre 2009 á la rétenue et la suspension pure et simple de ce évenement à haut risque qui devrait se tenir selon les plannificateurs dans un espace hermetiquement fermé comme le stade du 28 septembre 1958 et au jour de la commemoration National du 28 septembre 1958.

UNE ĹEÇON POUR AUJOURD’HUI

C’est pourquoi, pour eviter la répetition, il est bon que ce procèst se tienne maintenant pour servir de leçon á ceux qui depuis Mars 2022 veulent répéter le même scenario avec le CNRD et le Colonel Mamadi Doumbouya qui pour le moment ne n’est rendu qu’á Kindia alors qu’il est appellé á se rendre sur toute l’étendu du territoire national.

Keamou Bogola Haba