Le jugement en référé de l’ancien premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana; l’ancien ministre de la défense nationale Dr Mohamed Diané et l’ancien ministre de l’environnement Oyé Guilavogui devant la CRIEF, ce mardi 26 avril n’a pas porté fruit.

Les anciens collaborateurs de l’ancien président Alpha Condé ne sortiront certainement pas de la prison au grand désarroi de leurs avocats.

Me Sidiki Bérété, un des membres du collectif des avocats en charge de leur défense, « démonstration a été faite devant le juge des référés de l’impossibilité de l’article 461 relatif au flagrant délit. Il ajoute qu’ils ont également « démontré le fait que l’article 414 alinéa 2 démontre légèrement que lorsqu’une infraction est traitée par une procédure spéciale, la flagrance devient impossible »

« On a démontré que ces infractions-là ne peuvent être poursuivis en flagrant délit, malheureusement nos clients sont maintenus en détention »,s’est-il offusqué.

Pour cet avocat, leurs clients sont détenus par la volonté du prince des hommes de 05 septembre : «depuis le 06 avril, ils sont incapables de les présenter à un juge d’instruction, ni à une juridiction de jugement, ni à une juridiction de jugement ni à une juridiction d’instruction. Franchement, ils sont détenus par la volonté du prince des hommes de 05 septembre. La CRIEF est un instrument de sale boulot, nous sommes désolés et la liberté est bafouée conformément à la loi, on s’inscrit en faux. On va relever immédiatement l’appel »,a promis Me Sidiki Bérété.

 

Ibrahima sory camara