Près de 48h après l’incendie, on ne sait toujours pas officiellement les causes de cette catastrophe. L’Etat n’en dit pas mot.
De toutes les interventions des autorités qui s’empressent à prendre la parole dans une confusion qui révèle un manque de coordination au sommet de l’Etat, aucun indice ne laisse transparaître les causes réelles de cette tragédie. Et, à juste raison, les spéculations vont bon train. Chacun y va de ses analyses sur la base d’informations données par les nombreuses sources qui s’inventent.
On s’impatiente désormais d’attendre l’Etat, afin de pouvoir éclairer les lanternes de l’opinion.
Le générique connu des Guinéens, a fini par discréditer la parole publique, relativement à l’ouverture des enquêtes. Des enquêtes qui n’ont jamais réussi à situer les responsabilités dans le pays. On ne sait pas si l’incendie est d’origine criminelle ou accidentelle.
Par contre, l’hypothèse la plus répandue, est l’origine criminelle de l’incendie. Cela part d’une logique simple et irréfutable.
C’est de savoir comment peut-on arriver à l’explosion sans que l’alerte ne soit donnée par les nombreux alerteurs installés sur le site ? Si l’alerte a été donnée, qu’est ce qui a été fait pour venir à bout de l’incendie ? Car, les spécialistes sont tous d’accord, qu’on ne peut jamais arriver à l’explosion aussi brutalement sans qu’il n’y ait des signaux de déflagration.
Si les autorités veulent taire les spéculations, pour ainsi lutter contre les infox, comme elles le disent ironiquement, elles se doivent d’apporter des réponses à ces questions qui alimentent les débats.
A défaut, les spéculateurs vont continuer de plus belle et bienvenue aux conséquences d’une telle propagation d’informations, d’autant plus que les médias privés, les plus essentiels du pays, sont brouillés.
Mosaiqueguinee.com