En compagnie de mes collaborateurs Conseillers Nationaux, j’ai reçu en audience la délégation de la mission conjointe ONU-CEDEAO, en séjour de 48h à Conakry, dans le cadre d’échanges sur la conduite de la Transition en cours dans notre pays. Une équipe composée du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel, du Président de la commission de la CEDEAO, de la Ministre des Affaires Etrangères du Ghana, ainsi que d’autres diplomates.
Après avoir entendu mes hôtes sur leurs préoccupations notamment celle liée au calendrier de la Transition, j’ai fait une brève rétrospective des actions entreprises par le CNT depuis son installation et celles portées par le CNRD, notamment dans le cadre de la moralisation de la vie publique. J’ai fait remarquer la nécessité pour la Guinée d’une refondation, et insisté sur la particularité de sa situation.
Notre transition bien que se clôturant par des élections, est d’abord sociale et économique. C’est dans cette lancée que j’ai laissé entendre que les préjudices causés aux populations du fait des crimes économiques, sont autant douloureux que les crimes de sang. Pour le CNT, ils sont placés au même ordre de priorité que le retour à l’ordre constitutionnel.