L’affaire ministère public contre le jeune blogueur guinéo-canadien, Mamadi Condé “Madic100 frontière ” s’est poursuivie ce lundi, 25 janvier au tribunal de première instance de Dixinn. Au cours de cette audience d’aujourd’hui axée sur le réquisitoire et la plaidoirie, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’Diaye a requis contre le jeune blogueur proche de l’opposant Cellou Dalein Diallo, 10 ans de prison ferme et 300 millions de francs guinéens d’amende.
“Le ministère public que nous sommes, nous poursuivons à charge et à décharge. Nous avons du réalisme et l’objectivité dans la poursuite. Nous sommes un parquet d’instance répressif mais dans l’objectivité. Madame la présidente, Madic 100 frontière est revenu au pays pour faire de l’activisme de mauvais aloi pour troubler l’ordre public. Il a diffusé des messages de menaces, de violence et de mort. Des propos injurieux à l’encontre du chef de l’Etat. Il a fait outrage au chef de l’Etat qui est la 1ère personnalité du pays. Dans nos réquisitoires, nous avons fait le choix de la fermeté. Nous ne sommes ni de près ni de loin liés au remord exprimé ici à la barre par Madic 100 frontière. Les semblants de regrets, de pardon adressé au président de la république et au procureur ne nous lient pas. Madame la présidente, le remord ne concerne pas un juge et un procureur de la république. Nous avons choisi de descendre sur Madic 100 frontière, le glaive de la répression. Le comportement de Madic est rémissible, ce n’est pas pardonnable. Il y a ce que nous pouvons tolérer et ce que nous ne pouvons pas tolérer. Nous ne pouvons pas accepter l’outrage au chef de l’Etat. Madic a injurié le président de la république qui est une institution vénérable. Madic a dit que la communauté Peulh est stigmatisée et opprimée en Guinée. Il veut diviser le peuple de Guinée et opposer les communautés. De tout ce qui précède, nous requérons que vous déclarez Mamadi Condé “Madic 100 frontière” coupable des faits reprochés. En conséquence, le condamner aux peines d’emprisonnement de 10 ans et 300 millions de francs guinéens d’amende”, dit Sidy Sidy Souleymane N’Diaye.
“Le ministère public que nous sommes, nous poursuivons à charge et à décharge. Nous avons du réalisme et l’objectivité dans la poursuite. Nous sommes un parquet d’instance répressif mais dans l’objectivité. Madame la présidente, Madic 100 frontière est revenu au pays pour faire de l’activisme de mauvais aloi pour troubler l’ordre public. Il a diffusé des messages de menaces, de violence et de mort. Des propos injurieux à l’encontre du chef de l’Etat. Il a fait outrage au chef de l’Etat qui est la 1ère personnalité du pays. Dans nos réquisitoires, nous avons fait le choix de la fermeté. Nous ne sommes ni de près ni de loin liés au remord exprimé ici à la barre par Madic 100 frontière. Les semblants de regrets, de pardon adressé au président de la république et au procureur ne nous lient pas. Madame la présidente, le remord ne concerne pas un juge et un procureur de la république. Nous avons choisi de descendre sur Madic 100 frontière, le glaive de la répression. Le comportement de Madic est rémissible, ce n’est pas pardonnable. Il y a ce que nous pouvons tolérer et ce que nous ne pouvons pas tolérer. Nous ne pouvons pas accepter l’outrage au chef de l’Etat. Madic a injurié le président de la république qui est une institution vénérable. Madic a dit que la communauté Peulh est stigmatisée et opprimée en Guinée. Il veut diviser le peuple de Guinée et opposer les communautés. De tout ce qui précède, nous requérons que vous déclarez Mamadi Condé “Madic 100 frontière” coupable des faits reprochés. En conséquence, le condamner aux peines d’emprisonnement de 10 ans et 300 millions de francs guinéens d’amende”, dit Sidy Sidy Souleymane N’Diaye.
A rappeler que Madic 100 frontière qui est détenu depuis le 26 octobre dernier est poursuivi pour ”téléchargement, diffusion des messages, photos, dessins de nature raciste au xénophobie, menace, violence et injure par le biais d’un système informatique”.