Mbany Sangaré le secrétaire général de la jeunesse  du RPG, est sous  le feu des projecteurs depuis plusieurs mois.  Critiqué par la manière dont il gère, la couche juvénile du parti, par sa gestion jugée opaque par des frondeurs, les jours de M’bany Sangaré sont comptés à travers d’une déclaration rendue publique ce mercredi ce mardi 22 Décembre 2020.

Nous vous proposons ci-dessous, le contenu du document synthèse qui sera adressé au BPN .

Contexte :
Tirant les leçons de la gouvernance du pays les 10 dernières années par notre Parti à sa tête le professeur Alpha Condé, la jeunesse du RPG AEC à la base et dans toutes ses composantes à savoir les structures statutaires et parallèles a entamé des concertations sur la vie du Parti.
Cette démarche vise essentiellement à plancher sur les questions liées à l’avenir du parti et surtout de sa jeunesse dans la perspective de consolider les acquis du Président de la République d’une part et d’autres part de trouver les voies et moyens afin de pérenniser le Parti sur l’échiquier politique de notre pays.
Après plusieurs réunions tenues au siège national du Parti, il a été retenu le principe d’élaborer un Mémorandum adressé à la Direction Nationale du Parti. Ainsi, un comité de rédaction représentatif des différentes structures de jeunesse de Conakry et des régions de la Guinée Forestière et de la Haute Guinée a travaillé en tenant compte de l’ensemble des préoccupations de la jeunesse du Parti.
A l’issue des travaux de la commission de rédaction du Mémorandum, un document final a été présenté et approuvé par la réunion plénière.
Ce document se résumer ainsi qu’il suit :
I-Constats :
a- difficultés d’insertion socio-économique, des jeunes du Parti doublées du manque d’emploi pour la plupart d’entre nous surtout, ceux vivant à l’intérieur du pays qui sont pourtant la force motrice du Parti ;
b- manque d’opportunité de formation et de stages en faveur des jeunes ;
c- dysfonctionnement et immobilisme notoire du Bureau National frappé de la Jeunesse (BNJ) par un vieillissement inédit et en déphasage avec les réalités actuelles, ce qui affectant sérieusement le dynamisme et la cohésion des structures de jeunesse à la base;
d- la gestion opaque et clanique par les responsables du BNJ des fonds de campagne ainsi que de toute autre opportunité en faveur des jeunes : (cas de la campagne présidentielle passée) provoquant des mécontentements à la base.
e- Le désordre et l’indiscipline caractérisés au sein du Parti, notamment de sa jeunesse ;
II- recommandations :
Au regard des constats susmentionnés, il s’est avéré que la clef de voute pour que la jeunesse du Parti retrouve son dynamisme afin de jouer son rôle avant-gardiste dans le combat de la consolidation et de la pérennisation des acquis du Professeur Alpha Condé, reste l’écartement du Bureau National de la Jeunesse actuel au profit de ceux véritablement représentatifs de la jeunesse d’aujourd’hui.
Ø Dans le même ordre d’idée, l’opérationnalisation de l’école nationale des cadres du Parti devient une urgence, notamment dans l’accompagnement des jeunes dans leurs initiatives politiques et la promotion de l’entreprenariat au sein de cette couche.
NB :
Du fait que la jeunesse ne se reconnait plus au Bureau National de la Jeunesse (BNJ), suggestion est faite au Président-fondateur du parti afin de considérer dorénavant les signataires du Mémorandum comme interfaces entre la jeunesse du Parti et lui d’une part et la Direction Nationale du Parti d’autre part, en attendant le renouvellement du Bureau National de la Jeunesse par un congrès.
Par ailleurs, il est prévu, une fois cette première étape franchie, des Commissions de travail seront créées pour faire face à court moyen et long terme, aux préoccupations soulevées dans le Mémorandum. Il s’agit entre autres :

  1. La commission emploi jeunes ;
  2. Commission promotion et entreprenariat ;
  3. Commission formation et perfectionnement ;
  4. Commission sociale.

À rappeler que depuis plusieurs, M’bany Sangaré est dans le viseur de la jeunesse du parti, Pour son âge avancé et il lui est reproché le manque de transparence.

Mohamed Camara