Face au refus catégorique  des autorités judiciaires d’accorder une libération provisoire aux détenus politiques de la dernière élection présidentielle du 18 octobre dernier et face à l’exaspération des familles et des proches, Badra Koné est monté au créneau pour exiger la relaxe pure et simple des « prisonniers politiques « .
Le président de la NGP n’a pas caché son amertume quand à la détention prolongée de ses anciens collègues du Front national pour la défense de la constitution FNDC depuis plusieurs mois dans les conditions peu reluisantes à la maison centrale de Conakry.
Pour, Badra Koné cet acte est inadmissible et inacceptable dans un pays démocratiques:
 » Il n’est pas normal de faire arrêter les gens pour leur conviction politique ou pour leur opinion. C’est une chose simplement pas bonne. Nous exhortons le président de la république à prendre des décisions afin que tous les détenus politiques soient libérés maintenant « , a-t-il vigoureusement dénoncé, le président de la NGP.
Quand à la condition de détention à la maison centrale de Conakry, le leader de la NGP en sait parce que lui même en est passé par là dans un passé récent.
« Moi-même, j’ai été prisonnier politique, tout le monde le sait. Certes, on ne nous a pas accordés de grâce. Nous avons été jugés et puis nos avocats se sont battus pour qu’on soit libre. C’est pourquoi, on est sorti de prison. Ceux qui sont aussi en  détention ont été arrêtés pour de raisons politiques, alors, il faut qu’on les libère. Nous sommes dans la dynamique de dénoncer leur détention, il n’est pas normal qu’il soit toujours en prison », a-t-il fustigé, Badra Koné.
Mohamed Camara