À la suite de l’attaque des locaux de Djoma Médias par des forces spéciales dans la nuit du samedi 09 octobre 2021 à 22h. Le syndicat professionnel de la presse de Guinée s’insurge contre cette attitude d’une autre époque de la part de certains éléments de l’armée, elle demande aux nouvelles autorités de garantir la sécurité des journalistes sur toute l’étendue du territoire national. Dans une déclaration rendue publique, ce Dimanche 10 octobre 2021, le syndicat professionnel de la presse de Guinée pourrait prendre d’autres dispositions dans les jours à venir si rien n’est fait pour mettre fin à ces agissements inappropriés.
Déclaration numéro 004/SPPG/SG/2021.
Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a été particulièrement indigné d’apprendre l’attitude inacceptable des agents du groupement des forces spéciales qui ont fait irruption ce samedi 9 octobre aux environs de 22h, dans les locaux de #Djoma_Medias sous prétexte qu’ils étaient à la recherche des véhicules appartenant à l’État.
Dans la journée de ce dimanche 10 octobre, une délégation conduite par le Secrétaire Général du SPPG s’est rendue sur les lieux pour constater les faits et exprimer tout le soutien du syndicat aux travailleurs et à la direction du groupe #Djoma_medias. Au cours de ce constat amère fait sur le terrain, la délégation a été informée de 2 cas de blessés enregistrés à la suites des altercations provoquées par les agents agresseurs des forces spéciales qui ont lancé les hostilités dès qu’on leur a demandé s’ils étaient munis d’un mandat pour fouiller les locaux de ce médias à une heure aussi indue. À cela s’ajoute l’état d’esprit des travailleurs qui ont été terrorisé par des coups de feu des visiteurs indésirables.
Face à l’allure liberticide que commence à prendre la transition militaire en cours dans notre pays, le SPPG rappelle aux nouvelles autorités qu’il ne tolèrera aucune atteinte à la liberté de la presse et leur demande de prendre toutes les dispositions pour mettre fin à ce genres d’actes qui replongent les mémoires dans les années sombres des régimes dictatoriaux. Le SPPG apprend à ceux qui l’ignoreraient que les locaux d’un médias sont inviolable et que dans un État de droit, lorsqu’on reproche des faits à une personne physique ou morale, on passe par des voies légales. Pour finir, le SPPG prévient que si les actes d’atteinte à la liberté de la presse se répètent, qu’il déclenchera une série de protestation notamment des sit-in, manifestation de rue et va même demander aux journalistes de boycotter les activités du CNRD.
-Vive la liberté de la presse;
-Vive le SPPG