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« il faut démolir le mur de Berlin qui existe en Guinée »,Cellou Dalein Diallo

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C’était un Cellou Dalein Diallo déçu de la junte au en Guinée qui s’est présenté devant ses militants et sympathisants à l’étranger. En tournée Européenne depuis quelques jours maintenant pour remobiliser ses fervents supporters à l’occasion des futurs élections nous apprend-on à des cadres de son parti.

Contraint par le nouveau pouvoir de Conakry à s’exiler loin de la Guinée, le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est plus que jamais déterminé à en découdre avec le colonel Mamadi Doumbouya et ses hommes.

Lors de son meeting du côté de Milan en Italie, l’ancien premier ministre se montre plus que jamais décidé à conquérir le pouvoir en Guinée pour sortir le pays de son état actuel de pauvreté. Nous vous proposons un extrait de son intervention :

 

 » (…) Il y a un préalable en Guinée, c’est l’unité. Notre pays est divisé, en ethnies, en partis politiques.  Ça me choque. Il faut unir, je dis bien unir et servir la Guinée.  Il faut démolir le mur de Berlin qui existe en Guinée entre les ethnies, entre les partis politiques. Les Guinéens, 15 millions d’habitants sur 245 mille km², soussou, Malinké, Toma, Guerzé et autres, aujourd’hui, dans le monde,  la compétion ne se fait pas sur la base du nom, ni l’ethnie, c’est le mérite.  Et ça fait avancer les sociétés. parce que lorsque les gens savent que c’est le mérite,  chacun fait des efforts pour se doter des capacités pour compétir.  Mais également pour pouvoir s’épanouir. Mais c’est la discrimination qui envoie le pays en arrière.  Parce que vous allez choisir l’entreprise la moins compétente qui n’est pas toujours la meilleure dans votre appel d’offres.  Lorsque vous recrutez ,vous recrutez le militant de votre parti,ou vous recrutez le ressortissant de votre région. Non seulement il y a l’injustice et la discrimination, mais la prestation ne sera pas à la hauteur, le rendement sera faible.  Et c’est l’économie de tout le pays qui est faible sur place. Choisissons les meilleurs, ça ne signifie pas qu’il faut abandonner les autres. Il faut aider les populations vulnérables de manière transparente.  Lorsqu’on dit ce sont les pauvres, on sait comment les identifier. Mais lorsqu’on a une administration efficace, on a un état civil fiable, on a des statistiques fiables, ça c’est le rôle de l’Etat.  Alors vous savez comment identifier les gens . Nous allons bâtir un État moderne en Guinée.  C’est possible. Ce désordre, cette pagaille qui règne, c’est pas la fatalité.  Aujourd’hui, on peut s’inspirer, le monde avance, il faut qu’on avance.  Donc nous avons l’ambition, lorsque je dis nous, c’est pas moi, cest vous qui êtes à l’UFDG parce  que vous êtes là. Pour ça, vous voulez que la Guinée change. Pas pour vous personnellement, mais lorsque ça change pour tout le pays, ça change pour vous. S’il y a la justice, s’il y a de bonnes infrastructures, s’il y a un enseignant de qualité, beaucoup d’entre vous peuvent aller investir dans votre pays.  Aujourd’hui, notre projet auquel la majorité des Guinéens croient, à notre sincérité à l’UFDG, ça effraie les autres qui ont peur que la Guinée fasse surface, qui ont peur des réformes qui permettront à la Guinée, d’être un État moderne,un État démocratique, un État régi par des règles et principes de l’Etat de droit. Il y en a qui ont peur, il y en a qui sont jaloux. Nous sommes une force respectée à l’extérieur parfois réputée à l’intérieur.  Notre poids électoral est connu par nos adversaires. Ils ne veulent pas aller à des élections transparentes. Vous savez que l’UFDG a conquis la confiance des Guinéens. Malgré toute la compagne qui a été menée contre notre parti, les Guinéens ont compris ça. On a tendance à dire que c’est un parti qui est dans une région, ce n’est pas vrai. On a les résultats des élections de 2020, par bureau de vote, par préfecture. Mais il fallait pour justifier les hold-up électoraux auxquels on imposait au pays, il fallait dire non l’UFDG a perdu parce qu’il n’y a qu’une région qui vote. Ce n’est pas vrai. Continuons le combat, c’est pour la Guinée. Ce travail, c’est nous tous qui le ferons.  Il y en a qu’on a induit en erreur depuis 2010 pour qu’ils quittent le parti. Les gens ont compris qu’on les a induits en erreur. Nous avons la mission d’unir, de rassembler, de réconcilier tous les Guinéens. Mais on a peur de l’UFDG. Malheureusement, on a discrédité ce parti, vilipendé son leader. Il n’y a pas ce qu’on n’a pas dit, parce qu’on n’est pas arrivé à neutraliser le parti. Notre résilience, notre résistance, les gens ne réalisent pas. Pendant 10 ans, on a tué, discriminé les hommes, décimé nos bétails, emprisonné les gens, 250 morts.  Je ne suis pas en train de me victimiser. (…) »

Mohamed Camara
621 50 18 47