Autrefois l’un des plus grands insulteurs publics sur les réseaux sociaux, Ousmane Gnelloy Diallo était à la barre ce jeudi 14 octobre au procès qui l’oppose à la fille de l’ex-président président de l’assemblée nationale, Aboubacar Boiro Diallo. 

Après la condamnation prononcée par le juge Charles Alphonse Wright le mois de mai dernier, le jeune communiquant connu sur le nom du ministre de la défense de l’ancien président guinéen Alpha Condé, arrêté le 05 septembre dernier par les forces spéciales du colonel Mamadi Doumbouya. 

Devant les juges de la cour d’appel de Conakry, ce jeudi Gnelloy a rejeté en bloc les accusations portées contre lui par la dame Kadiatou Diallo DK. 

 

« Je ne l’ai jamais menacé, et si elle dit que je l’ai menacé de mort alors elle n’a qu’à montrer les preuves qui atteste que j’ai dit que je vais la tuer. Je ne reconnais même pas l’avoir insulté. Moi je ne l’ai jamais insulté. C’est plutôt sa sœur qui vit aux États-Unis qui nous a insultés. C’est ainsi que j’ai répliqué. Mais je n’ai menacé personne sur Facebook. Il y a plus de 800 comptes qui ont été créés à mon nom (…). Celle qui a porté plainte contre moi, il n y a pas eu d’injures entre nous, c’est plutôt elle qui m’a blessé au haut commandement. Et quand on m’a dit de la poursuivre, je me suis dit non, parce que c’est une femme. Monsieur le président, je n’ai jamais reçu de convocation pour comparaître devant le tribunal ni de mandant d’arrêt qui a été décerné contre moi », a-t-il fait savoir Ousmane Gnelloy Diallo à la barre.

 

L’affaire a donc été renvoyée au 21 octobre pour la suite des débats et le visionnage du contenu de cette clé USB versée au dossier de la procédure.

Mohamed  Camara 

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