Dans cette affaire, la structure Jay Music reproche à Mousto Camara, d’avoir colporté sur les réseaux sociaux et dans des médias, des propos de nature à porter atteinte à sa réputation et à son honneur.

À la barre, le jeune artiste dit avoir simplement réclamé ses droits. Selon lui, Jay Music a utilisé ses œuvres artistiques durant plus de deux ans sans lui faire le compte-rendu. Il en a fait la demande, mais la société l’a toujours fait tourner, a-t-il déclaré.

L’artiste reconnaît s’être emporté par la suite. Il a fait un post sur sa page Facebook pour traiter des responsables de Jay Music de malhonnête, parce qu’il estime qu’ils n’ont pas honoré ses engagements vis-à-vis de lui, alors que  ses œuvres sont en train d’être utilisées, a regretté Mousto Camara

Après avoir écouté le prévenu, le président du tribunal a renvoyé l’audience pour huitaine pour la comparution de la partie civile.

À noter que dans cette affaire, l’avocat de la partie civile a déjà indiqué que la structure de production dénommée Jay Music a déjà versé une somme de 30 millions de francs guinéens une fois et 10 millions une autre fois.

Mohamed Camara