De Roger Bamba au jeune Alimou Barry, je m’incline pieusement devant vos mémoires. Je rends hommage à tous les détenus politiques injustement écroués dans les geôles du pouvoir que je dois nommément citer quelques uns, aux premiers desquels le leader intrépide, impavide et charismatique du parti Nos Valeurs Communes M. Étienne Soropogui, M. Ousmane Gaoual Diallo, M. Chérif Bah, M. Cellou Baldé, M. Abdoulaye Bah, Foniké Menguè, Ismaël Condé, Mamady Condé et tant d’autres anonymes.
Je m’associe pleinement aux millions de guinéens ce matin pour saluer votre courage et votre abnégation de pouvoir tenir haut le cap face à une gouvernance absolument sadique. Rappelons-le, votre seul et unique crime est d’avoir exiger le respect des valeurs démocratiques dont l’alternance au pouvoir et là de la plus belle manière, c’est à dire conquérir le pouvoir par les urnes. Naturellement, il existait d’autres pistes à explorer.
Qu’est-ce qui est plus honorable et plus préférable que d’être en prison si pendant 10 ans nous tournons en rond, pendant dix ans, nous sommes dans une stagnation politico-sociale sans précédent, 10 ans nous pataugeons par le fait d’une gouvernance caractérisée par le cynisme et la cruauté absolue. Dix années couronnées d’un échec politique et moral.
Je n’invente rien le “gouverner autrement” prôné par le professeur président dans un discours à trompe l’œil où il a reconnu implicitement l’échec de sa gouvernance.
Dans un État où l’injustice et la barbarie deviennent une norme croupir en prison ne peut être qu’un honneur et une grandeur.
Oui vous êtes des hommes d’honneurs, même les esprits les plus insensibles savent que votre place n’est pas à la prison.
Bien que vous soyez éloigner de nous , je vous apprends que le pays est complètement bloqué, le pays est aux arrêts disait un ministre de la république et chaque fois que Dieu fait, les prix des denrées de première nécessité grimpent de façon exponentielle, faute d’une gouvernance désastreuse et chaotique.
Comme disait l’autre,” le meilleur juge de ce monde, c’est le temps car il révèle tout”. Alors donnons le temps au temps et pour bientôt la vérité triomphera, bientôt la force du mal disparaîtra, Oui dans sous peu, vous serez parmi nous, encore plus grands que vous ne l’étiez avant.
Pour terminer, je souhaiterais saluer la position exprimée par la France et l’Union européenne sommant l’État guinéen de s’expliquer sur le dossier vous concernant. Par ailleurs, j’exhorte l’Union européenne et tous les démocrates du monde, à durcir le ton et à aller au-delà des mots, à sanctionner le régime et ses dignitaires.
Yaya Diallo, directeur de la communication du parti Nos Valeurs Communes