Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a invité, ce vendredi 07 Janvier 2022, dans  un réceptif hôtelier de la place les organisations de la société civile a échangé et de faire leur constat autour de la conduite de la transition, entamée depuis l’arrestation du président Alpha Condé, le 05 septembre dernier par les éléments des forces spéciales.

Dans la lettre d’invitation que le ministre Mory Condé a envoyé aux acteurs de la société civile, l’objectif était d’écouter les partenaires sociaux pour la conduite de la transition par le colonel Mamadi Doumbouya et de faire des propositions et recommandations au gouvernement de Mohamed Béavogui pour la réussite de cette énième prise du pouvoir par l’armée.

Interpellé par les participants sur le retard accusé par la mise en place de la transition, Mory Condé a justifié ce retard par le malentendu des acteurs de la société civile. Ce qui démontre selon lui, une centaine de candidatures de plusieurs structures de la société civile.

 

”C’est vrai que l’ancienne assemblée nationale qui avait été élue, était constituée de 114 députés, mais on s’est dit que cette transition devrait nous permettre de moraliser la gestion des ressources publiques. Donc nous sommes partis de 114 députés à 81 conseillers nationaux qui vont sièger au conseil national de la transition (CNT). Nous avons défini les quotas de répartition de ces 81 conseillers. Malheureusement nous avons demandé quand même des organisations de la société civile de se regrouper au niveau des faîtières et de faire des choix. Mais sur sept (7) personnes sollicitées nous avons reçu au niveau de la société civile plus de 118 candidatures….. Nous sommes entrains de faire l’arbitrage, le choix que vous avez fait pour nous permettre d’avoir les sept (7) représentants, tout en tenant compte de l’équilibre hommes, femmes mais l’équilibre aussi des choix que vous avez fait mais aussi du poids des organisations, mais aussi des personnes qui ont été désignées’’, a expliqué, Mory Condé ministre de la l’administration du territoire et de la décentralisation, devant (69) représentants des organisations de la société civile.

Plusieurs questions ont été posées par des participants et des recommandations aussi ont été formulées pour éviter que cette nouvelle transition vacille.

Mohamed Camara

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