ors que le premier tour de la présidentielle prochaine en Guinée a été proposé par la CENI au 18 octobre 2020, plusieurs questions régissant l’organisation des élections restent en suspend dans le pays qui vient de se doter d’une nouvelle constitution, publiée le 14 avril dernier.

L’une de ces questions est bien entendu, la question des parrainages exigée par la nouvelle constitution mais qui n’est pas prévue par le code électoral dont la révision a été renvoyée après la présidentielle.

Une problématique soulevée par l’ancien bâtonnier Me Mohamed Traoré

«La Cour constitutionnelle déclare que la « nouvelle constitution » de la Guinée est le texte falsifié et illégitime publié au Journal Officiel du 14 avril 2020. Cette prétendue constitution indique en son article 42 que tout candidat à l’élection présidentielle doit entre autres conditions justifier le parrainage des électeurs déterminé par le Code électoral. Or, il n’existe pas aujourd’hui un code électoral qui parle de parrainage des électeurs. D’un autre côté, la CENI a proposé la date du 18 octobre comme celle de l’élection présidentielle. La condition de parrainage des électeurs sera-t-elle exigée ? Sur la base de quelle loi ? Cette condition sera-t-elle mise entre parenthèses ? Dans tous les cas, la Cour constitutionnelle nous sortira encore un de ses arrêts dont elle a le secret pour contourner cette difficulté. Elle nous dira peut-être que les dispositions relatives au parrainage ne s’appliqueront pas lors de la prochaine élection présidentielle», a-t-il mentionné dimanche dans un post sur le réseau social Facebook.

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