« Nous sommes conscients de nos tares. Faisons l’effort maintenant pour changer positivement. On est décrié. La justice guinéenne est malade. Faisons-nous violence pour que nous soyons applaudis dans nos combats. La justice, c’est le socle de la société. La justice, c’est le foie de la société, si elle est malade, c’est toute la société qui est malade. Si la justice est en bonne santé, c’est le développement qui s’instaure, c’est les investisseurs qui viennent, c’est la démocratie qui gagne. Quand la justice est appréciée de tout le monde (…) c’est le thermomètre qui permet une ouverture au développement dans le pays. Mais lorsque la justice n’est pas bonne, lorsqu’elle est malade, tout fui ce pays-là comme la peste », a fait remarquer le garde des sceaux et d’ajouter en ces termes.

Avant de renchérir : « Il n’y a pas de changement quand bien même, nous avons commencé à dénoncer nos propres tares depuis la prise de responsabilités par le CNRD le 5 septembre, au Palais du peuple. Mais qu’est-ce qui a changé dans nos pratiques ? Je ne l’ai pas trouvé. J’ai invité les uns et les autres à un réarmement moral, à faire peau neuve, en changeant positivement. J’ai également mis l’accent sur certains comportements néfastes qui sont de nature à jeter l’opprobre et l’anathème sur la justice. Parmi ces comportements, la présence de la justice dans la rue, la présence de la justice à travers les réseaux sociaux. » a déclaré M. Yaya Kairaba Kaba.

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