Après plusieurs mois de tergiversation, les partis politiques à l’exception de l’ancienne mouvance présidentielle, mettent en place une nouvelle coalition de partis politiques dénommée, le collectif des partis politiques (CPP), a été mis en place, ce lundi 03 janvier 2022, au siège de l’union des forces démocratiques de Guinée UFDG.
Pour faire face à la junte au pouvoir depuis la chute d’Alpha Condé, le 05 septembre dernier par les forces spéciales, dirigées à l’époque par le colonel Mamadi Doumbouya. Après quatre mois de gestion par les nouvelles autorités du pays, aucune visibilité n’est perceptible quand à la date de la transition, pour éviter le scénario malien, les partis politiques veulent former un bloc face à la junte.
« Nous nous sommes retrouvés ici en présence de 4 personnes par coalition des partis politiques. Nous avons donc validé la création de cette plateforme qu’on a appelée Collectif des Partis Politiques guinéens (CPP). Nous avons mis en place un comité de coordination qui sera composé de 14 personnes qui va se retrouver jeudi pour mettre en place des commissions qui vont réfléchir et travailler pour définir la position de ce collectif par rapport à la Constitution, le code électoral, à l’organe de gestion des élections mais également par rapport au chronogramme et à la durée de la transition. Ces commissions vont travailler très rapidement et définir une position consensuelle pour l’ensemble des partis qu’on va adresser publiquement et on va adresser un mémo à cet effet au CNRD et on le donnera aussi aux partenaires techniques et financiers de la Guinée », a-t-il fait savoir.
Avant de poursuivre : « Jusqu’à présent, on a parlé d’une même voix et je suis convaincu qu’on réussira à parler d’une même voix. Parce que nous avons, malgré la différence de sensibilités et bien que nous soyons des concurrents, il y a beaucoup de valeurs que nous partageons et nous sommes attachés à la République, à l’instauration en Guinée, d’une véritable démocratie mais également un état de droit qui fera respecter les droits et libertés des citoyens », a-t-il indiqué.
Mohamed Camara
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