Réclamé à vive voix par le quatuor ( le RPG, l’UFR, le FNDC et l’ANAD), le dialogue inter-guinéen. Le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo a été tranchant sur la question de la reprise du dialogue.

A en croire, Ousmane Gaoual Diallo chez nos confrères de FIM FM dans l’émission ’’ Mirador’’, le dialogue qui a été organisé par les autorités de la transition avec certains responsables politiques et certaines sociétés civiles.

“On ne rejette pas le dialogue, on a fait le dialogue en Guinée et tous les acteurs politiques étaient invités. Ceux qui ont voulu venir sont venus et à ce que j’ai crû comprendre le week-end dernier, le RPG même a admis l’idée que la transition devrait au moins durer les 24 mois. Ce qu’il faut comprendre, personne n’est exclue dans le dialogue. Si des partis politiques ont estimé qu’ils ne pouvaient pas venir au tour de la table de dialogue mais c’est de leur responsabilité. Qu’ils l’assument  jusqu’au bout mais personne n’a été exclue. Il ne faut pas faire comme si on n’a pas parlé en Guinée des questions qui préoccupent les Guinéens, n’ont pas été débattues. Cela a été fait je pense que ce sujet est derrière nous”, affirme Ousmane Gaoual Diallo.

Avant d’ajouter: “Pourquoi on va aller faire le dialogue dans un autre pays? Nous, on ne s’occupe pas de ça. Nous, on s’occupe de la mise en œuvre du contenu du dialogue qui s’est passé en Guinée. Parce que c’est ça qui intéresse les Guinéens, c’est ça qui va nous permettre de sortir très bien de cette transition et de faire en sorte que des pouvoirs civils  reviennent. Y a aucune raison qui justifie que le dialogue se tient hors de la Guinée. Le dialogue qui devait permettre aux Guinéens de parler de la transition, de son contenu et sa durée est derrière nous. Il faut que les gens comprennent ça. Y a autre chose à faire dans ce pays. Il faut qu’on avance”,a-t-il déclaré Ousmane Gaoual Diallo.

Plus loin, il mentionne: “Entre Guinéens, nous avons obtenu un accord d’un dialogue auquel, eux, ils n’ont pas voulu prendre part. Maintenant ce dialogue a été entériné par l’instance de la CEDEAO qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse de plus? Personne n’a empêché ni l’UFR, ni l’UFDG ni le RPG de prendre part au dialogue. Ils ont décidé en solidarité avec leurs leaders qu’ils ne viennent pas au dialogue. Ce qui les reste désormais c’est de tourner cette page parce que y a pas d’autres alternatives”, a-t-il indiqué

 

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