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Scandale : le personnel administratif de la Chambre de Commerce piétiné dans ses droits

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Sans programme précis de sortie de crise, le Président de la Chambre de Commerce, d’industrie et d’artisanat de Guinée (CCIAG), choisi au terme d’un processus électoral « controversé » pour certains opérateurs économiques et pour d’autres, est un parfait protégé de certaines officines qui monopolisent le landerneau du secteur privé guinéen.

A l’aune de sa mandature, il fait faux bond aux pauvres travailleurs techniques qui ont trinqué plus de deux décennies dans une longue et lancinante léthargie institutionnelle pour se voir au bout du rouleau, rejetés comme des malpropres.

Aujourd’hui, comme seule récompense d’une résilience pourtant jamais fournie par un groupe de travailleurs en Guinée, ces pauvres cadres sans défense et très vulnérables, se voient comme indiqué ci-dessus, injustement congédiés par des arguties juridiques qui ne tiennent point la route face à une violation flagrante du code de travail de la Guinée.

Il est très important que le Président de la République, Colonel Mamadi DOUMBOUYA s’intéresse à ce dossier. La justice boussole de nos actions individuelles et collectives, c’est d’abord d’éviter que le fort n’écrase le faible et c’est ce qui est en cours (voire document).

Les nouveaux élus de l’institution consulaire des secteurs secondaires et tertiaires posent des premiers pas qui déchantent sous fond de crise et de népotisme.

Chassez le naturel, il revient au galop! Encore des Parents (enfants, amis, petites copines ou maîtriesse et quoi encore?) à servir ou à favoriser et tant pis si des pères de famille doivent être humiliés et voués aux gémonies. Les travailleurs de la CCIAG ne méritent pas cela !

Ô Guinée des rendez-vous historiques manqués ! Une autre injustice en cours de commission à ciel ouvert. Il est évident que les dieux resteront éternellement fâchés contre ce bled, car à chaque régime, ses victimes expiatoires! Et, dire que nous sommes aux sorties des fameuses « Assises Nationales « !

Il est à craindre que personne et rien ne viendra protéger ces pauvres concitoyens.

Mariama Soumah