Le 5 septembre dernier, la Guinée a connu un nouvel air avec la prise du pouvoir par le Comité national du rassemblement pour la démocratie (CNRD) à sa tête,  le colonel Mamady Doumbouya. Pour dire vrai, cet événement  a handicapé le journal Horoya. Des ordinateurs, dictaphones, appareils photos,  climatiseurs, tapis, fauteuils, chaises, tables pire même les latrines n’ont pas été épargnées. Après plus de 10 mois de coup d’Etat, le personnel de Horoya  est comme un enfant qui a perdu tous ses parents et qui vit sans soutien.

 

Aujourd’hui, même avec la visite du Président  de la République, colonel Mamadi Doumbouya sur ce site,  aucun effet positif n’est encore visible. Et le siège reste dans un  mauvais état qui inquiète à plus d’un titre.
Des annonces et promesses sont faites, mais depuis que le personnel a déménagé dans les locaux de la RTG boulbinet, le bâtiment reste fermé et rien n’est fait.

C’est pour dire que les travailleurs de ce service public évoluent dans des conditions  très difficiles. Et, ils n’ont encore aucun interlocuteur direct pour savoir à quand le début  des travaux de rénovation…

 

Mohamed Banks Bangoura