Le Comité national pour le Rassemblement et le Développement (CNRD) a reçu, au compte des dernières consultations nationales entamées la semaine dernière, le secteur informel, en vue d’une transition inclusive et apaisée en Guinée.

Satisfaction et confiance, ce sont les sentiments exprimés par les magistrats guinéens, après leur rencontre avec le colonel Mamadi Doumbouya ce mercredi, 22 septembre 2021, au Palais du peuple, à Conakry. Rencontre qui s’inscrit dans le cadre des concertations nationales entamées il y a une semaine par le comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD). Abdoulaye Wan fondateur de l’école privée Hamdallaye, et l’institut de Santé à Dapompa, se félicite de la volonté de la junte militaire de travailler avec les fondateurs des écoles privées et universités pour rendre qualifier l’école guinéenne, et la refondation de l’Etat. Il s’est exprimé au micro d’un journaliste de liberationinfo.com, au sortir de la rencontre, lisez son intervention :

 »En résumé nous avons évoqué la situation de l’enseignement privé en Guinée, des éléments fondamentaux, la partition qui joue le privé, 50% des élèves guinéens de la maternelle à terminal sont actuellement dans le privé. D’où la nécessité de créer un cadre de de dialogue permanent pour que le système éducatif soit vraiment mis en valeur et mis en œuvre par les uns et les autres de manière coordonnée et concertée, 42 % des écoles de Guinée sont privées dont 70% à Conakry. Le problème qui se pose, le privé fonctionne sans subvention de l’Etat, donc les revenus tirés de la scolarité qui permettent de faire fonctionner les écoles privées. Vous savez les conditions dans les quelles l’économie guinéenne se trouve, donc les parents d’élèves n’ont pas beaucoup de possibilités actuellement d’où la faiblesse du budget de l’éducation. Le colonel Doumbouya nous a rassuré qu’il prendra en contact toutes nos observations, toutes nos doléances aussi il s’est engagé à nous faire responsabiliser, parce que nous avons le devenir de la nation dans nos mains avec les enfants. C’est rassurant, il faut partir avec un espoir certain que les choses vont changer positivement. Nous avons aborder le sujet du calendrier scolaire, la Guinée c’est le seul pays au monde à ce que je sache qui n’a pas un calendrier fixe. Vous pouvez avoir des situations particulières comme les épidémies, les pandémies mais c’est pas régulière. Nous devons avoir un calendrier fixe, pour dire que à telle date c’est la rentrée, à telle date c’est la fermeture, à telle date c’est le congé, à telle date c’est les vacances. Pour le moment, ils ont noté, il faut que ça soit travaillé au niveau des différents départements ministériels’’, a expliqué Wann, le fondateur de l’école privée Hamdallaye et l’institut de Santé de Dapompa. 

Mohamed  Camara 

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