L’investiture de Mohamed Bazoum intervient dans un contexte tendu, alors que son élection est toujours contestée par l’opposition, qu’une tentative de coup d’État a échoué dans la nuit de mardi à mercredi et que le pays a connu ces quinze derniers jours les attaques terroristes les plus meurtrières de ces dernières années.

 

C’est ce vendredi 2 avril à Niamey que sera investi le nouveau président démocratiquement élu du Niger Bazoum Mohamed. Une investiture sous haute tension sécuritaire et politique, jamais égalée au Niger.

 

Au regard des derniers évènements, la sécurité est de mise avec un dispositif impressionnant de la Garde présidentielle, de la police et de la garde nationale, autour du centre de conférence Mahatma Gandhi, lieu d’investiture du nouveau chef de l’État.

 

Selon les services du protocole, treize chefs d’État sont attendus à Niamey. Aussi, pour empêcher tout embouteillage dans le centre-ville, la municipalité prévient les usagers de la route que la circulation sera fortement perturbée sur l’axe de l’aéroport au centre-ville, en passant par la voie express, le palais des Congrès, jusqu’aux villas présidentielles du Conseil de l’entente. Sur le périmètre du premier pont et du deuxième échangeur, la circulation sera totalement fermée aux usagers.

 

Avec RFI