Le torchon brûle entre la Fécafoot et la Caf. Pendant la 33ème édition de la Can, les deux institutions se regardaient en chien de faïence. Jusqu’à présent, les tensions semblent être encore vives. La « crise » pourrait se déporter devant les juridictions. Dans un courrier adressé au Secrétaire générale de la Confédération africaine de football, le secrétaire général par intérim de la Fécafoot, Benjamin Didier Banlock, dénonce « la violation  d’engagement  contractuels-coupe d’Afrique des nations TotalEnergies, Cameroun 2021 ».

Dans un ton ferme, la Fécafoot par l’entreprise de son Sg a tenu à recadrer la Caf. Pour Benjamin Didier Banlock : « La Fécafoot, en sa qualité d’instance faitière du football camerounais, est la gestionnaire exclusive des sélections nationales de football. A ce titre et à l’instar des autres fédérations membres  de la CAF, la Fécafoot a la pleine capacité juridique de conclure  des contrats de sponsoring qui accompagnent le développement du football au Cameroun. Par conséquent, la Caf ne peut contester raisonnement la régularité de notre  relation contractuelle de plus de 14 ans avec le groupe Sabc ».

Le courrier adressé à la Fécafoot le 22 janvier passe mal. Le troisième point est d’ailleurs perçu comme une diffamation. « Vous vous êtes permis d’insinuer que la Fécafoot mettait à la disposition  de son partenaire Sabc des tickets gracieusement offerts par la Caf à des fins d’activation publicitaire… L’allégation que vous mentionnez est fausse et porte atteinte à notre intégrité morale ». Dans cette « guerre » épistolaire au ton acerbe, « la Fécafoot se réserve le doit d’engager des poursuites judiciaires à la suite de ces propos diffamatoires ». Dans ce climat bouillonnant, le nouvel exécutif dit se sentir visé par ce traitement inamical. La nouvelle équipe dirigeante, chapeautée par Samuel Eto’o Fils, invite la Caf à mettre fin à ces « harcèlements »  afin de privilégier une collaboration constructive dans un environnement apaisé.