On l’a redouté, et c’est en fin une réalité, qui va au-delà de tout ce qu’on peut imaginer. Les relations entre le Premier Ministre et son Président sont des plus exécrables. Elles se sont bigrement étiolées cette semaine, quand le colonel-Président , qui a l’air de tout centraliser à son niveau, d’être avec dédain, le centre de gravité de toutes les actions entreprises dans le pays, a pris le contre-pied de la CEDEAO, à propos de la mise en place du CNT. C’était un véritable coup de boutoir donné à son PM, quand il va désavouer celui-ci dans un communiqué en affirmant que le CNRD ne s’est engagé à rien. C’est-à-dire que la promesse faite par le patron du palais de la colombe relativement à la mise en en place du CNT, d’ici fin décembre, est une promesse factice.

Et cette autre décision de rebaptisation de l’aéroport international de Gbéssia du nom de l’ancien Président de la République , Amed Sékou Touré , a été, hélas, la peccadille qui a amené le PM a défier son patron.

Ses propos rapportés dans les médias, est un ras-le-bol exprimé, une défiance avouée.

C’est à y croire que la collaboration a pris du plomb dans l’ail et que le divorce est irréversible, à moins que chef d’État abdique et se résigne à jamais devant son PM

Mognouma Cissé