Le colonel Mamadi Doumbouya, président du Comité National de Redressement National (CNRD) a prêté serment ce vendredi 1er octobre 2021 au Palais Mohammed V de Conakry. Trois semaines après avoir mis fin au règne du président Alpha Condé par un putsch qu’il a opéré le 5 septembre.
Au sortir de cette cérémonie qui a connu la présence de plusieurs personnalités, Nènè Houdia Baldé, fondatrice du groupe universitaire professionnel et présidente de la chambre représentative de l’enseignement supérieur privé , a exprimé ses espoirs et espérance vis-à-vis du CNRD, la junte désormais au pouvoir en Guinée.
Nous vous proposons l’intégralité de son interview quelle a accordée à notre rédaction, lisez :
«C’est un sentiment de joie de satisfaction, d’espoir, et de l’assurance dans ce sens que le président de la République a vraiment campé les mots de la Guinée. Il s’engage à les résoudre dans ses totalités ,donc c’est un grand espoir pour la population guinéenne mais pour l’ensemble du pays.
Nos attentes sont immenses dans ce sens, parce qu’il y’a énormément de travail à faire dans le cadre du système éducatif guineen, même s’il y a un gros travail qui est fait. L’essentiel pour nous aujourd’hui ce qu’on revoit la carte scolaire parce qu’il y a beaucoup d’écoles qui sont créés pelle mêle sans aucun respect de la carte scolaire. Mais il y’a également cette possibilité que des écoles aient des subventions afin qu’elles se mettent dans les normes, mais également qu’on pense surtout aux étudiants guineens aujourd’hui qui etudient dans des conditions extrêmements difficiles. Parce que les universités publiques sont pleines d’étudiants, donc y’a pas assez de place , lors qu’il y a des universités privées qui ont une possibilité avec des équipements adéquats. Donc elles pourraient recevoir ses étudiants, ça c’est l’une des occupations, mais y’a également des préoccupations qui sont liées aux programmes d’études en Guinée, qui sont des programmes obsolètes. Donc on a un mêmo dans ce sens afin qu’on accède, parce qu’il est le programme écrit avec les partenariats et tous les les acteurs du système éducatif pour qu’il ait de l’adéquation en formation pour accroître. Donc il faut que la formation soit proposée et autorisée en fonction du marché de besoin de l’emploi. On peut instaurer également des formations, mais également qu’on puisse avoir des collèges et lycées techniques parce qu’il n’y pas ça en Guinée. On a fait énormément des propositions qui sont dans un mêmo et j’espère le mêmo parviendra au président de la République. On a également demandé la mise en place d’une commission, cette commission pourrait être composée de l’ensemble des acteurs du systèmes éducatif guineen, des entreprises, des représentants des étudiants afin qu’on puisse avoir une réponse globale du système éducatif.», a-t-il fait savoir, Néné Houdia Baldé.
Mohamed Camara
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