C’est la première communication officielle du ministre des affaires étrangères Guinéennes, Dr Morissanda Kouyaté depuis l’ultimatum lancé par la CEDEAO à la junte.

Lors du dernier sommet des chefs d’Etat de la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest CEDEAO à Accra, les dirigeants ouest-Africains ont donné aux autorités guinéennes jusqu’à un mois pour décliner un chronogramme consensul.

Le Chef de la diplomatie guinéenne s’est exprimé sur cette interpellation des dirigeants Africains, Dr Morissanda Kouyaté droit dans ses bottes : il n’y a rien de grave entre la Guinée et la CEDEAO.

« Il n’y a rien de grave entre la Guinée et la Cedeao. Elle demande quelques points dans les discussions qui sont déjà faites. Il y a eu la libération de l’ancien président. Mais bien avant, le CNRD et le président de la transition ont constitué un Gouvernement 100% civil. C’est une exigence qu’on demande aux autres pays mais que nous avons fait dès le départ. Tous les prisonniers politiques ont été libérés, ce n’était des injonctions ni dans l’agenda de la Cedeao. Ensuite, l’ancien président a été libéré, le CNT a été mis en place. En plus, le président de la transition a mis en place les assises nationales. Nous avons tout l’arsenal pour que les Guinéens se parlent, que la Guinée soit pacifiée et refondée. Si on regarde tout ça, la discussion, c’est simplement le chronogramme. Pour nous, le chronogramme, c’est pour aller à des élections saines (…). Pendant qu’on travaille sur le chronogramme, on travaille aussi sur la refondation de l’Etat. Il n’y a pas de péril en la demeure. Avant même que la CEDEAO ne demande (le dialogue), les Guinéens sont sur le point de se parler, de discuter, de s’entendre et de refonder la Guinée. Bien sûr qu’il n’y aura pas de sanctions contre nous parce que nous avons accompli tout ce qui a été demandé par nous-même d’abord. Nous rassurons les guinéens : concentrons-nous d’abord sur les assises », a-t-il lancé le mercredi 30 mars 2022.

Ibrahima sory camara