Dépuis la publication de la tribune de certains détenus politiques de l’union des forces démocratiques de Guinée UFDG, Ousmane Gaoul, Cellou Baldé et cherif Bah en demandant un dialogue inclusif pour sortir le pays dans le statu-quo dépuis la tenue de la dernière élection présidentielle du 18octobre 2020.
À la suite de la quelle publication, le le bureau exécutif de l’UFDG s’est fendu d’un communiqué pour désapprouver les démarches de ses cadres détenus à la prison centrale de Conakry depuis plusieurs mois.
Dans une interview relayée par nos confrères de Guinee114.com, l’ancien député de Dinguiraye Fodé Marega apporte son soutien à ses amis détenus par les autorités judiciaires et fustige la position du parti quand au refus de la main tendue du gouvernement pour un dialogue inclusif et constructif.
« le leader doit être à l’écoute de ses cadres, il doit être à l’écoute de la population, à l’écoute des gens sensés. Il doit être à l’écoute de la logique. S’arcbouter autour de lui, ôter toute possibilité de dialogue, je trouve que ce n’est pas une solution responsable actuellement. Il faut réellement qu’on puisse sortir de cet état de fait et qu’on puisse aller vers un dialogue qui, seul, nous permettra de sortir de manière politique de ce débat-là. Maintenant, tout sera ouvert, les gens pourront discuter de A à Z parce que le principe de la réalité est extrêmement important », a-t-il commenté l’ancien député de Dinguiraye, avant de formuler un message à l’endroit du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo.
« on ne peut pas rester aussi intransigeant sur des faits aussi importants. Nous arrivons à un moment donné où nous allons avoir un procès et nous avons que lorsqu’il y a un terrorisme d’Etat, le verdict est déjà négocié et discuté avec le chef de l’Etat. Il est donc important de peser le pour, pour que nous puissions vraiment sortir de cette impasse-là. Vous savez que moi j’ai toujours prôné le dialogue avec les autorités pour que l’on puisse sortir de manière politique d’un problème qui n’est que politique parce qu’il n’y a aucune preuve particulière contre eux (les détenus politiques Ndlr). Le problème n’est que politique et il faut qu’on en sorte », a-t-il conseillé.
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