À quelques jours du démarrage des examens nationaux session 2020-2021, le ministère de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA), organise l’atelier préparatoire des examens nationaux à Conakry à travers le service des examens. 

C’est les locaux dudit service qui abrite cet atelier, réunissant l’ensemble des inspecteurs régionaux, les directeurs prefefecteraux de l’éducation, les directeurs communaux de l’éducation, les cadres du BSD, les représentants des différentes centrales syndicales du système éducatif et des fondateurs d’écoles privées. 

Avant de déclarer ouvert l’atelier, aux environs de 11h, le ministre de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation, Dr Bano Barry a affiché sa satisfaction de recevoir l’ensemble des acteurs du système éducatif guinéen et a invité ses cadres d’accorder le maximum d’attention aux thèmes à développer, vu l’importance de ses prochains examens pour la qualification du système éducatif. 

 

<<Pendant ces jours, je suis certain que les techniciens que vous êtes, vous qui avez vécu et organisé des dizaines d’examens depuis plus de vingt ans. Vous saurez obtenir des examens crédibles en proposant un dispositif pertinent pour une gestion transparente des examens de 2021. Moi le novice je vais vous proposer quelques idées, ce n’est pas des décisions je souhaite que vous réfléchissiez là dessus et qu’au terme de vos travaux collectivement que nous prenions des bonnes décisions .Les examens ne sont en rien d’extraordinaire, ils sont la fin logique de tout processus d’enseignement et d’apprentissage. Après des semaines de cours et d’évaluations intermédiaires, on organise des évaluations finales durant l’année scolaire des élèves ont eu des bonnes notes, d’autres des notes moyennes et d’autres en fin des mauvaises notes. Pourtant personne ne rend les DCE, DPE, les chefs d’établissements et fondateurs d’écoles privées responsables de ses notes. Je vous demande donc de n’est pas faire les résultats de ses examens un critère de votre performance. Les examens ne sont en rien d’extraordinaire, ils sont la fin logique de tout processus d’enseignement et d’apprentissage. Après des semaines de cours et d’évaluations intermédiaires, on organise des évaluations finales durant l’année scolaire des élèves ont eu des bonnes notes, d’autres des notes moyennes et d’autres en fin des mauvaises notes. Pourtant personne ne rend les DCE, DPE, les chefs d’établissements et fondateurs d’écoles privées responsables de ses notes. Je vous demande donc de n’est pas faire les résultats de ses examens un critère de votre performance.>, a déclaré Dr Bano Barry. 

 

Avant d’ajouter: <<Ne tombez pas dans le piège de faire des résultats des examens le critère de votre évaluation. Vous mes dames et messieurs les inspecteurs, les DCE, DPE, chefs d’établissements du public comme du privé et fondateurs d’écoles privées, votre responsabilité est engagée lorsque vous planifiez, supervisez, favorisez et laissez faire la fraude. Si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances, il s’agit là d’une responsabilité partagée entre l’enseignement, la famille de l’élève, l’élève et les encadreurs que nous sommes. Si pour améliorer les résultats de vos élèves, vous organisez la fraude, vous serez coupables comme un père de famille nourrissant ses enfants avec du péché. Vous serez coupables comme éducateur en disant aux enfants et aux familles que la tricherie est un mode de fonctionnement normal. Vous vserez coupables comme guinéen en trahissant l’idéal de notre devise nationale ( Travail, Justice, Solidarité). Le travail s’oppose à la fraude, à la tricherie car c’est avoir un mérite sans aucun effort, la fraude est injuste car elle fausse la compétition entre les corrupteurs et ceux qui triment la nuit pour réviser. La fraude est en opposition avec l’idéal du président de la République  » gouverner autrement ’’>>, a-t-il indiqué 

Le ministre Bano Barry a demandé aux fondateurs des écoles privées à plus de responsabilité pour le perfectionnement du système éducatif guinéen. Il a sollicité auprès de ses fondateurs de construire l’avenir des élèves dans leurs différentes écoles sur la base de la loyauté et du respect des principes sacrosaints

<<Vous avez investi des milliards dans les infrastructures, cet argent vous l’avez obtenu à la sueur de vos efforts ne le rentabilisez pas par l’immoralité. Vous avez une belle école, aérée, des équipements neufs et des enseignants recrutés sur la base de leurs performances académiques. Faites en sorte que les élèves viennent dans votre école pour apprendre et non pour passer en classe supérieure, car passé en classe supérieure est la conséquence logique de l’apprentissage. La publicité sur le taux de réussite d’une école est un billet une fausse information, car la réussite des élèves n’est pas de vous mais celle des enseignants, des élèves et de leurs familles. L’une des écoles que je ne vais pas nommer fait année après année des taux de réussite élevés ne fait jamais de publicités. Elle organise des tests à l’inscription et s’assure que les parents accompagnent leurs enfants dans l’apprentissage. L’école n’est pas une boutique et personne ne devrait vendre ce qui ne l’appartient pas, la réussite scolaire des élèves>>,a-t-il mentionné 

Avant d’appeler aux enseignants à leur responsabilité première, pour éviter de souiller le métier d’enseignants en Guinée. Il leur a demandé de refuser la fraude, d’éviter de sacrifier le travail d’une année scolaire entière pour quelques jours. 

<<Nous avons une mission noble, passionnante et exaltante, celle de prendre celui qui ne sait ni lire ni écrire pour en faire un lettré, un savant. Pour arriver à cette fin nous préparons des leçons corrigeons des copies et attribuons des notes. Chaque jour qui passe dans nos classes, nous voyons dans le regard de l’autre de nos élèves des yeux qui brillent car il passe de l’inconnu au connu, du difficile au facile, du complexe au simple. Comme le médecin qui voit dans le regard du malade le désespoir et les questions existentielles du type quand est je vais mourir et les yeux qui brillent après la guérison du patient. Nous sommes nous les enseignants ceux qui sortons la lumière des yeux de nos élèves et la fierté de leur voir devenir nos egos et même plus diplômé que nous. Nous enseignons pendant des semaines et nous procédons à l’évaluation finale pendant quelques jours, ce travail de l’année scolaire ne doit pas se détruire en trois jours, les jours de l’examen. Enseignants de Guinée vous qui serez les surveillants dans les salles de nos examens la semaine prochaine, vous qui devez faire respecter l’équité la compétitions loyale entre nos fils, filles et simplement nos élèves, je vous demande de n’est pas compromettre notre avenir, de n’est pas tâché nos habits d’enseignants, de n’est pas souillé notre corps de métier>>,a-t-il conclut le ministre de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation. 

Il faut rappeler que l’atelier préparatoire des examens nationaux est prévu pour deux jours. 

Mohamed  Camara 

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