Accusé d’être en messe avec le régime de Conakry, la communauté internationale a dépêché une mission conjointe auprès des autorités guinéenne, les acteurs politiques et la société civile dans le cadre de l’organisation d’une élection transparente, crédible et apaisée. Cette mission conjointe CEDEAO-UA-ONU a rencontré une délégation du front national pour la défense de la constitution (FNDC), a pointé du doigt à la largesse et manque de pression sur les dignitaires du régime

Pour les membres du front national pour la défense de la constitution FNDC, présentent à cette cérémonie sont montés au créneau pour condamner, les exactions commises depuis la création de cette structure. En d’autre terme, ils s’offusquent du fait que les partenaires représentés (mission conjointe) ont tendance à réduire la crise guinéenne à un problème électoral.

Certains membres du FNDC, ont fustigé la lenteur dans la prise de décision de la CEDEAO et le manque de  prise de  position claire affichée par certains chefs d’états de la sous-région. Pour Dr Faya Millimono, selon toute vraisemblable« nous avons compris que la CEDEAO est la CEDEAO du syndicat des chefs d’Etat. »

Pour  Abdouramane Sano, il a exprimé sa  satisfaction quand à la présence de cette mission conjointe . « Nous nous sommes réjouis de la présence de la communauté internationale ici, parce que c’est une première. Et surtout nous-nous sommes réjouis du fait qu’il y ait eu une commission ministérielle constituée par la CEDEAO sur la situation en Guinée. Ça aussi c’était une avancée pour nous. Et on l’a exprimé. » s’est félicité le coordinateur du FNDC.

Avant de donner la position du FNDC  « le FNDC a clairement exprimé qu’il n’est pas dans le processus électoral. Donc, il ne se sent pas concerné par ces élections, même s’il ne conteste pas la légalité de ces élections. » Avant d’enfoncer le clou en ces termes : « pour le FNDC, ces élections constituent un moyen pour le blanchiment d’un coup d’Etat constitutionnel. Si la CEDEAO, qui est le chef de pont de cette mission-là consent à contribuer au blanchiment d’un coup d’Etat, qu’ils nous disent simplement quelle est la différence entre un coup d’Etat militaire et un coup d’Etat civile. En tout état de cause, on leur a dit qu’on ne collabore pas pour ces élections et que le FNDC continue le combat du peuple jusqu’à la victoire finale. » a conclut Abdouramane Sano

liberationinfo.com