Le directeur général de la Société nationale des pétroles (SONAP) a rassuré la population de régler la pénurie de carburant qui commence déjà à faire des grincements de dents en Guinée.

Dans ses justifications, Amadou Doumbouya a affirmé que la Guinée n’est pas en manque de carburant, il explique que cette crise est liée dans le retard du feu vert des institutions financières à leurs nouveaux partenaires de la SONAP.

Ce mardi 21 juin 2022, dans une interview accordée à nos confrères de la radio Espace dans l’émission « Les Grandes Gueules», le directeur général de la (SONAP) se dit confiant quand à l’approvisionnement des stations de services du pays dans les heures qui suivent.

 

« Nous avons deux bateaux de gasoil et un bateau d’essence qui sont là depuis une dizaine de jours. Ce qui se passe… nos partenaires attendent le feu vert de certaines institutions financières… Puisque c’est la première fois pour celles-ci de faire des affaires avec une institution gouvernementale concernant les produits pétroliers. Normalement, ce feu vert doit arriver incessamment et une fois cela passé, le dépotage peut commencer le soir.», a déclaré Amadou Doumbouya.

Avant d’ajouter : Nous ne sommes pas en manque. Mais un pool financier dont les institutions financières sont en train de faire dans leur mesure d’éthique et autre, puisque maintenant c’est l’Etat qui assure le monopole d’exportation. On s’attendait à ce qu’il y ait des petits ratés au départ, dans les premiers mois. C’est normal avec la procédure surtout que ça concerne les grandes banques qui ont leurs représentations locales mais qui sont gérées par leurs maisons-mère qui se trouvent en Europe. […] Notre capacité de stockage est très petite. Lorsqu’on est en plein, c’est 80 900 m3. Et vous savez que les centres de stockage ne se construisent pas en une journée. », a rassuré, le DG Amadou Doumbouya, la population d’un quelconque manque de carburant dans le pays.

Parlant le coût d’importation du carburant qui s’élève plus de 150 millions de dollars chaque mois pour la Guinée. Selon lui, plusieurs banques primaires guinéennes ne sont pas en mesure de s’aligner derrière cette somme.

« L’importation des produits pétroliers tourne autour des 150 millions de dollars par mois et seulement deux banques sur la place qui ont le pouvoir financier d’assurer cela par mois. Et ces deux banques ont décidé de se charger en attendant que les autres se mettent en pool pour débuter les prochains mois. Donc, il y avait certains petits problèmes qui n’étaient pas liés à ça. L’un des problèmes, c’est lorsque le prix auquel on donnait à la population n’était pas en phase avec le prix réel sur le marché. C’est tout cela que ces banques devraient expliquer à leurs maisons-mère pour leur faire savoir que puisque c’est le Gouvernement qui s’en charge, il n’y a pas à s’inquiéter et que tout sera payé. »,  a fait savoir, le directeur général de la Société nationale des pétroles SONAP.

Mohamed Camara

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