Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a procédé, ce mardi 17 mai 2022, au lancement de la brigade de l’hygiène et de la salubrité publique de la ville de Conakry. Cette action citoyenne qui va s ‘effectuer dans tous les quartiers de la ville de Conakry, est l’expression de la volonté du président de la transition, de redonner à notre capitale son image d’antan et de lutter efficacement contre les maladies hydriques telles que le choléra.

C’est les locaux du gouvernorat de Conakry qui a abrité les cadres, les maires et autres pour le lancement de cette brigade. Une occasion pour la gouverneure de la ville de Conakry de rassurer davantage le ministre Mory Condé de son engagement à l’accompagner dans sa politique de rendre la capitale propre.

Pour sa part, le maire de la commune de Matam, Ismaël Condé est revenu sur les motivations profonde de cette action civique avant de rassurer qu’elle sera pérennisée. Il a promis de veiller personnellement afin de recourir aux sanctions contre les récalcitrants.

 

« Dans le cadre de l’assainissement de la ville de Conakry, ça été fait par étape, avant de réprimer il fallait mettre d’abord, tout à la disposition du citoyen pour ne pas qu’il dise que vous nous réprimez pour quelque chose qu’on a pas. On a mis les PME à leur disposition, on a confié aux PME des quartiers bien définis. Aujourd’hui les citoyens n’ont plus de solutions de recours pour dire que nous n’avons pas quoi fait de nos déchets. Ils ont tout un arsenal aujourd’hui pour que les déchets soient pré-collectés envoyés à la décharge. Donc pour que le système aboutisse, il fallait faire quoi ? Il fallait les obliger à savoir que tout ce qui a été mis en place soit réalisé. Par une brigade de sensibilisation et de répression, nous avons fini l’étape de la sensibilisation,  il faut aller maintenant vers la répression des ménages les plus récalcitrants. En faisant quoi ? Un en leur obligeant de s’abonner aux PME, l’abonnement devient obligatoire; deux à faire en sorte que les devantures de chaque concitoyen soient propres. On a aujourd’hui un règlement par rapport à la répression qui contient plus de 114 articles, dont les pénalités peuvent aller de 50 mille à 200 millions et jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les infractions les plus lourdes. Par exemple aux déchets des médecins, aux déchets chimiques tout ça là, aujourd’hui est prévu dans le nouveau code de répression de la collectivité. Ce qui est en train d’être fait aujourd’hui, je ne peux même pas qualifier l’importance de ce qui a été lancé aujourd’hui, parce que c’est l’élément là qui nous manquait pourque Conakry soit aujourd’hui une capitale qui peut retrouver son éclat d’antan.», a-t-il déclaré, Ismaël Condé, le maire de Matam.

 

Mohamed Camara 

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