En réponse à la sortie du procureur spécial près la cour de répression des infractions économiques et financières CRIEF, lors de la conférence de presse organisée, le vendredi dernier. Le procureur spécial Aly Touré a porté des graves accusations à l’encontre de Dr Ibrahima Kassory Fofana, l’ancien premier ministre d’avoir détourné 46 millions de dollars.
La réplique de pool d’avocats de l’ancien premier ministre et compagnie n’a pas tardé, Me Sidiki Bérété pense que ses manœuvres qui sont en cours, l’objectif est d’écarter des potentiels candidats à prochaine élection présidentielle.
Mais l’homme en robe noire met en garde la junte contre ses velléités d’élimination des personnes présidentiables. Mais ce n’est pas aux hommes du coup d’Etat de choisir les candidats des guinéens.
‘’Pendant qu’on discute de la libération à une audience de référé devant la chambre contrôle, il (Aly Touré) saute, il invite la presse pareillement à deux pas. Je n’avais pas compris le jeu. On a même invité les autres avocats le lundi (prochain) dans l’après-midi à se retrouver pour prendre des mesures afin pouvoir freiner l’attitude déloyale de monsieur le procureur très spécial’’, a-t-il assuré que ces accusations ne sont nullement pas fondées.
‘’Il n’est ni formé ni informé. Parce que l’enquête financière doit être scientifiquement menée. Quand vous ratez celle-ci, vous ne pouvez pas faire l’acte de saisine du juge d’instruction. Il a raté l’enquête financière. A la gendarmerie, il n’a jamais parlé de 46 millions de dollars. Il oublie que ce fonds est une simple promesse produite par une institution autonome, la MAMRI (Mission d’Appui à la Mobilisation des Ressources Internes) qui a la personnalité morale, qui n’a rien de commun avec le pouvoir du Premier ministre’’, a-t-il souligné.
Avant d’ajouter: ‘’Fait croire qu’on est en train de juger, de faire durer la transition, se moquer du peuple de Guinée, malheureusement pour écarter des hommes politiques. Mais ce n’est pas aux hommes du coup d’Etat de choisir les candidats des guinéens. Ils vont tout monter, mais au moment opportun, les candidats seront représentés. On est tous des guinéens, personne ne peut intimider l’autre’’, a-t-il dénoncé Me Bérété.
Mohamed Camara
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