Dans le cadre d’aider et encourager le système éducatif guinéen en matière de bourses d’études à l’étranger. La fondation NKHANGFI et l’agence de voyage SOGUICAR ont lancé ce vendredi 27 août à Conakry au cours d’une conférence de presse la foire de bourses d’études et le salon de l’entrepreneuriat et du travail à l’étranger.
L’objectif de cette rencontre était de dissuader les jeunes diplômés guinéens à l’immigration clandestine en les offrant des bourses d’études et leurs aider à avoir des financements. Selon Estelle Amabelle Mabuh, « En tant que fondation, nous demandons des bourses auprès des universités pour aider les jeunes africains qui ont peu ou qui n’ont pas de moyens pour continuer leurs études. C’est la première fois que nous venons en Guinée mais nous avons effectué ce même programme dans sept (07) pays africains, à savoir la Côte-d’Ivoire, le Togo, le Cameroun, le Libéria et la Sierra-Léone entre autres. C’est la 3ème année que nous organisons des foires de bourses. Nous sommes venus en Guinée cette année parce que nous sommes au courant que l’immigration clandestine affecte les jeunes guinéens. Si nous disons aux jeunes de ne pas effectuer l’immigration clandestine, nous devons les donner une raison de ne pas partir. Nous les apportons les solutions à pouvoir continuer leurs études ou faire des affaires pour ne pas emprunter le désert ou la mer », a indiqué Mme Estelle.
Parlant des critères, la conférencière affirme : « Il faut avoir au moins le baccalauréat ou la licence avec un bon relevé de notes, souscrire au programme moyennant 1 million de francs guinéens, avoir une meilleure note au concours organisé par la fondation. Pour ceux qui vont opter pour l’entrepreneuriat après le concours, ils vont nous fournir leurs projets et nos équipes vont les étudier. Et si les projets correspondent à nos attentes, nous les aiderons à avoir le financement mais la fondation ne pourra apporter des financements trop élevés », telle souligné.
Alass Sylla.