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Boké : c’est parti pour les opérations d’identification et de marquage des biens immobiliers de l’Etat 

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Comme annoncé dans nos précédentes dépêches, les opérations d’identification physique et de marquage des domaines et biens immobiliers de l’Etat ont démarré le jeudi 5 mai 2022, dans la commune urbaine de Boké.

Le ciel s’est rougi ce jeudi pour les occupants illégaux des domaines bâtis et non bâtis de l’Etat au quartier Dibiya où ont été lancés ce matin les opérations d’identification et de marquage des domaines de l’Etat.

Pour le président du conseil de quartier de Dibiya qui a constitué la première étape, « c’est par méconnaissance que les gens ont construit sur les domaines de l’Etat. » C’est pourquoi, Djibril Kéita demande aux nouvelles autorités du pays d’accorder des subventions symboliques aux occupants illégaux avant leur déguerpissement.

Selon le président de la commission d’identification et de récupération des domaines bâtis et non bâtis de l’Etat à Boké, Almamy Mohamed Diané, ces activités permettent de restaurer et d’imposer l’autorité de l’Etat et amener les citoyens à respecter la loi dans toutes ses dimensions.

Pour le chef section domaines au niveau de la direction préfectorale de l’habitat à Boké, Alsény Camara, ces opérations qui se font dans les règles de l’art, sont loin d’être orientées contre une communauté,  une entité sociale ou contre un groupe d’individus.

De son côté, Mme Marie Miki, conseillère à la Commune urbaine de Boké dira que ceux qui se sentiront brimés ou offensés dans leurs droits peuvent s’adresser à la commission de récupération pour la manifestation de la vérité.

De l’avis de certains citoyens concernés par les opérations de marquage, l’identification, le marquage et la récupération des domaines bâtis et non bâtis de l’Etat, « constituent un choc moral, social et économique. »

Plus loin, ils estiment que l’Etat devrait d’abord, engager une bataille de communication pour leur permettre de se préparer conséquemment.

Visiblement affligées, les mêmes victimes accusent l’Etat qui, selon elles, se moque de leur misère et pauvreté en cette période cruciale de l’histoire de la Guinée.

Mamadouba Camara