Suite au tollé provoqué par l’augmentation exponentielle du budget de certaines entités publiques notamment ( la présidence de la République et l’assemblée nationale), le ministre du budget Ismaël Dioubaté a tenté de donner une justification à ce »scandale financier’’. Dans la loi de finances rectificatives 202, déposée par le gouvernement guinéen à l’approbation de l’assemblée nationale, beaucoup de zones d’ombre subsistent.
Invité chez nos confrères de FIM FM dans l’émission » MIRADOR ’’, ce mercredi 1er Septembre 2021, le ministre du budget n’a pas pu convaincre par rapport à l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale, qui est devenue une épine dans les pieds du ministre Ismaël Dioubaté.
Il a justifié cette augmentation exceptionnelle du budget de la neuvième législature par rapport à la nouvelle constitution : avant le changement de la Constitution, les sessions de l’assemblée étaient de 6 mois. Maintenant ils font une session de 9 mois.
« Pour l’Assemblée, en fait c’est l’application de la nouvelle Constitution. Avant le changement de la Constitution, les sessions de l’Assemblée étaient de 6 mois. Maintenant, ils (députés, ndlr) font une session unique de 9 mois, d’octobre à fin juin. Et puis, il y a une session spéciale pour la LFR, ce qui fait en tout, 10 mois. Ce sont ces primes de sessions qui étaient sur 6 mois -dans la loi de finances de 2021, les prévisions étaient sur 6 mois qui expliquent l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale »,a-t-il justifié le ministre du budget Ismaël Dioubaté.
Mohamed Camara