Connu pour son franc-parler, le président de l’Assemblée Nationale, Amadou Damaro Camara n’a pas fait de cadeaux à ses anciens collaborateurs de la huitième législature. Après le boycott de la double élection, référendaires et législatives par les principaux partis de l’opposition, le pouvoir a profité pour assoir sa suprématie à l’hémicycle, dirigé par le tout puissant Amadou Damaro Camara.
Ce lundi dans la célèbre émission de nos confrères de Djoma Tv  ‘’On refait le monde’’, le président de l’assemblée nationale Honorable Amadou Damaro Camara s’est tardé sous l’absence des principaux partis phares de l’opposition guinéenne. 
 « l’Assemblée Nationale ne souffre pas de problème de reconnaissance. Pour les élections législatives, chacun a dû choisir ce qu’il voulait faire : je participe, je ne participe pas. Ce que tout le monde a regretté, c’est ce qui a amené les violences et certains sont décédés. On peut ne pas participer mais empêcher les autres de participer, c’était ça la démocratie, on s’est opposés avec véhémence mais tous ceux qui ont participé sont là et ils ne sont pas moins Guinéens que ceux qui n’ont pas voulu participer. Il n’a été dit à personne de ne pas participer », a-t-il souligné.
Pour le premier responsable de l’assemblée nationale, ces deux partis politiques, UFDG et UFR, regrettent leur non participation à ce double scrutin référendaire et législatives. Ils  » regrettent de ne pas être là aujourd’hui, ce sont des amis, ils viennent me voir au bureau, on s’appelle tous les jours, on se parle. J’aimerais participer aujourd’hui à ce renouveau de l’Assemblée. C’est que je vous dis, ils se sont trompés de contexte, ils se sont trompés de timing. On est plus d’une trentaine de partis, ça c’est suffisamment pluriel, ce n’est pas parce que deux manquent que ce n’est pas pluriel », a-t-il diit Honorable Amadou Damaro Camara.
 » Ils ont été ici aussi pendant six ans, et qu’est-ce ça a donné ? Le pays était plus stable ? Non. Le débat était plus serein ? Non. Nous avons voté plus de lois que maintenant ? Non. Donc, en réalité pourquoi on regretterait leur absence s’ils n’ont pas porté le débat quand ils étaient là, quand ils n’ont pas apporté beaucoup de sérénité quand ils étaient là ? Ils n’ont pas apporté plus de débat pour pacifier le pays quand ils étaient là, on n’a pas fait plus de loi utile pour la nation quand ils étaient là, donc quand ils ne sont pas là, peut-être la Guinée a de la chance « , a-t-il expliqué, le président de l’assemblée nationale Amadou Damaro Camara.
Mohamed Camara