Les États-Unis veulent ouvrir une « ère de diplomatie » après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire « qu’en dernier ressort », a affirmé mardi le président américain Joe Biden à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique », a-t-il ajouté alors que les États-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
Pas de Guerre froide
Les États-Unis « ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide », a affirmé M. Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
« Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs » mais les États-Unis défendront leur place dans le monde « vigoureusement », a-t-il insisté. « Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Washington reviendra pleinement dans l’accord sur le nucléaire iranien si Téhéran « fait de même », a dit le président Biden.
Les États-Unis veulent « doubler » leur effort financier international contre le changement climatique.
Au sujet du conflit israélo-palestinien, M. Biden a réitéré que « la solution à deux États est la meilleure ».