L’ancien ministre guinéen des Mines et de la Géologie, Ahmed Kanté, est actuellement sous le coup de poursuites judiciaires et fait l’objet de vives critiques concernant ses actions au sein du secteur minier guinéen. En tant qu’ancien directeur général de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI), Kanté a conclu plusieurs contrats visant à promouvoir des projets miniers en Guinée, notamment avec des sociétés comme Erasian Resources, Axis, et GBT. Après son départ de SOGUIPAMI, il est devenu l’actionnaire majoritaire et le directeur des mêmes projets qu’il supervisait en tant que directeur général de l’entité publique, soulevant des questions sur d’éventuels conflits d’intérêts qui secouent actuellement le pays.

Une Trahison de Confiance à Grande Échelle

Le cas Ahmed Kanté est emblématique d’un abus de confiance orchestré à un niveau élevé. Ayant gagné la confiance de l’homme d’affaires russe Alexandre Zotov, un investisseur de premier plan dans le secteur minier guinéen, Kanté a utilisé cette position privilégiée pour obtenir des informations confidentielles qu’il a ensuite exploitées à des fins personnelles. En tant que ministre, puis Directeur Général de la SOGUIPAMI, il était censé protéger les intérêts de l’État et des investisseurs. Pourtant, ces données sensibles, issues des négociations de contrats, ont été détournées pour favoriser la création et la montée en puissance d’AGB2A GIC, une société minière dont Kanté s’est retrouvé à la tête.

Ce transfert de responsabilités, de haut fonctionnaire à magnat de l’industrie minière, soulève de sérieuses questions sur l’intégrité du processus décisionnel et sur l’éventuelle collusion entre pouvoir public et intérêts privés.

Conflit d’Intérêts et Corruption : L’État et les Investisseurs en Danger ?

L’un des aspects les plus inquiétants de cette affaire est la manière dont Ahmed Kanté a pu, sans encombre, passer du rôle de régulateur à celui d’opérateur minier. Comment un ancien ministre des Mines, puis Directeur de la SOGUIPAMI, peut-il légitimement se retrouver à la tête d’un projet qu’il était censé superviser, voire réglementer ? Cette question est sur toutes les lèvres aujourd’hui en Guinée. Il est légitime de se demander si d’autres responsables auraient pu faire de même mais se sont peut-être retenus par crainte de s’engager dans un réseau de corruption et de conflits d’intérêts.

En enfreignant toutes les règles éthiques et probablement légales en vigueur, Kanté semble avoir utilisé son influence pour contourner les procédures établies. Aujourd’hui, des investisseurs, qui ont injecté d’importants capitaux dans ces projets, se sentent trahis. Beaucoup d’entre eux estiment avoir été manipulés, piégés dans un système où les règles du jeu étaient truquées dès le départ. Cela ! doit alerter les nouveaux partenaires de l’AGB2A – GIC entre-autres : Sinohydro,Top international , CRCC.

Les Conséquences Sociales et Environnementales Ignorées; Au-delà des problèmes de corruption et de conflit d’intérêts, les répercussions de cette affaire sur la population guinéenne sont également préoccupantes. Ahmed Kanté, dans sa quête de pouvoir et de richesses, a totalement ignoré les enjeux sociaux et environnementaux liés à l’exploitation minière. Les projets qu’il dirige ne tiennent aucunement compte des conditions de vie des populations locales, des impacts environnementaux à long terme ou encore de l’avenir du pays.

Au lieu de se concentrer sur la promotion d’un secteur minier responsable et durable, Kanté semble avoir sacrifié l’avenir de toute une génération au profit de ses intérêts personnels. Ce mépris pour les conséquences humaines et écologiques démontre un manque total de conscience civique et une volonté de faire passer le profit avant tout.

Justice en Suspens, Un Pays en Attente de Réponse, malgré la gravité des accusations et les preuves accablantes d’abus de pouvoir et de confiance, Ahmed Kanté continue de mener ses activités comme si de rien n’était. L’affaire est pourtant pendante devant le tribunal, mais la lenteur de la justice guinéenne alimente les spéculations sur une possible impunité. Si la justice ne tranche pas rapidement, la crédibilité de la Guinée sur la scène internationale des affaires risque de s’effondrer.

Une opportunité d’alerter tous les investisseurs et partenaires potentiels que ceci n’est pas un simple avertissement, c’est un appel URGENT à la prudence. Cette affaire est en cours devant les tribunaux, et les détails qui en émergent sont inquiétants.
Pendant que la justice fait son travail, il est essentiel pour vous de suspendre tout projet d’investissement ou de collaboration avec la société AGB2A-GIC. Tant que toute la lumière n’aura pas été faite, tout engagement pourrait vous entraîner dans une spirale destructrice.
Pourquoi prendre ce risque insensé alors que tant de signaux d’alerte sont déjà visibles

Cette affaire est cruciale pour l’avenir du pays. Si les faits sont avérés, cela marquerait un coup d’arrêt à la confiance que les investisseurs étrangers placent dans l’économie guinéenne. Le secteur minier, pierre angulaire de l’économie nationale, pourrait voir ses projets ralentis ou abandonnés, privant le pays de précieuses ressources financières et d’opportunités de développement.

Pour restaurer la Confiance et l’État de Droit,
l’affaire Ahmed Kanté doit servir de leçon à la Guinée et à son secteur minier. Il est impératif que la justice se penche rapidement et de manière impartiale sur cette situation afin de trancher et de restaurer l’intégrité du secteur. La Guinée ne peut se permettre de laisser des individus, autrefois garants de l’intérêt général, s’approprier les richesses nationales au détriment de l’ensemble de la population.

Pour que la Guinée redevienne un pays attractif pour les affaires, il est essentiel de démontrer que l’État est capable de réguler, de punir les abus et de protéger les investisseurs. Sans cela, le pays risque de sombrer dans une spirale de méfiance, de corruption et de sous-développement.

Par O.B 663248787