Dans le cadre du renforcement et de modernisation des finances publiques, la direction des impôts a organisé l’atelier de validation du Code général des impôts, ce Lundi 07 Décembre 2020 dans un réceptif hôtelier de la place. En présence du ministre du budget, Ismael Dioubaté, en compagnie du directeur national des impôts, entourés de plusieurs cadres secteurs privés et publics.
Dans son disciurs de circonstance le directeur national des impôts a vanté le mérite de la bonne gouvernance du président de la République avant de planter le décor de cette nouvelle réforme:
« Nos remerciements vont également à Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, pour son soutien constant. Qu’il me soit également permis de remercier Monsieur le ministre du Budget qui ne ménage aucun effort pour la modernisation de la gestion des finances publiques », a mentionné le directeur national des impôts.
Avant d’ajouter: « C’est en droite ligne de ces réformes ambitieuses que se situe la refonte actuelle du Code général des impôts, dont l’évolution a été marquée par des tournants majeurs, parmi lesquels on pourrait citer le Code des contributions diverses en 1966, le Code des impôts directs d’Etat en 1990 et les différentes modifications introduites dans les différentes lois des finances. Malgré ces différentes initiatives, le Code actuel reste inadapté au contexte économique et social qui, faut-il le préciser, est en constante mutation. Sa rédaction est assez complexe aussi bien pour les praticiens que pour les contribuables », a déclaré Aboubacar Makharisa Camara.
En prenant la parole, le ministre du Budget s’est tout d’abord réjoui de la mise en place de ce nouveau code général et qui permettra un accroissement du rendement budgétaire par l’élargissement de la recette fiscale, une amélioration de la qualité du dispositif fiscal tant pour les praticiens de la matière fiscale que pour les contribuables, une meilleure justice fiscale et un meilleur consentement à l’impôt, un élargissement du champ ouvert par les dispositifs de lutte contre l’évasion fiscale, l’échange des renseignements avec les différentes administrations fiscales et un dispositif fiscal incitatif pour les investissements.
« Je compte sur vous pour examiner avec pertinence les différents points d’amélioration proposés dans le but d’aboutir à un document qui reflète les préoccupations de notre économie. Les résultats obtenus de vos travaux feront l’objet d’une présentation au Conseil des ministres avant sa soumission à l’Assemblée nationale. Cette démarche s’inscrit en droite ligne de la politique prônée par le Pr Alpha Condé, président de République en vue d’améliorer le climat des affaires en Guinée », a-t-il dit le ministre du budget, Ismael Dioubaté.
Mohamed Camara