Comme son habitude le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright s’en est pris au président de l’association des magistrats de Guinée (AMG), Mohamed Diawara. Dans une émission à sens unique, le garde des sceaux a réglé ses comptes à l’ancien procureur de la République près du Tribunal de première instance de Kaloum pour enfants.

À en croire, Charles Wright a déclaré que le juge l’aurait demandé, le lendemain de sa nomination au poste du ministre de la justice et des droits de l’homme de lui mettre au poste du procureur général.

« Il n’y a jamais eu de bras de fer entre le ministre de la justice que je suis et l’association des magistrats…. Le bureau exécutif de l’association des magistrats géré par un président émotionnellement instable qui n’arrive pas à fédérer l’intérêt des magistrats pour lesquels nous battons et défendons quotidiennement. Il lie sa nomination au fruit du destin. La justice est une famille constituée de plusieurs corporation … La première fois que j’ai eue une rencontre de convivialité avec celui qui s’est fait passer comme le président de l’association des magistrats c’est lorsqu’il est venu à mon bureau au lendemain de ma prise de fonction. Il dit qu’il veut être procureur général puisque moi j’ai déjà quitté la cour d’appel qui est resté à un moment donné sans procureur. Il est venu poser son problème. Pour moi, chacun est libre de poser son problème au ministre je reçois pas mal de problèmes. Mais en faire de cela une cause non avouée pour des intérêts personnels, c’est ce qui me pousse à clarifier l’opinion (…) Je lui ai dit que je ferai mes propositions et le conseil supérieur va examiner, moi je n’ai pas de problème. J’ai été clair avec lui, je ne peux pas vous proposer comme procureur général. Pour quelle raison ? Un magistrat ne vient pas demander un ministre mettez moi là-bas ce n’est pas possible, attention un magistrat doit se réserver de dire telle chose (…). Il a parié sur un mauvais cheval… Je me dis que ce n’est pas un ministre de la justice qui peut faire quitter un ministre cela revient au pouvoir discrétionnaire du président de la transition. », a-t-il fait savoir chez nos confrères de FIM FM dans l’émission Mirador.

 

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