Face aux polémiques soulevées par son communiqué en interdisant l’utilisation des téléphones, Bluetooth et tous objets connectés, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Harwing, vient d’apporter des nouvelles précisions par rapport à sa décision très controversée.

Plusieurs acteurs du secteur éducatif se sont prononcés quand à l’opportunité d’une telle décision de la part des nouvelles autorités. Pour mettre fin au débat dans la cité, le ministre Guillaume Harwing a fait son mea-culpa, sur son compte Facebook en donnant des précisions à cette nouvelle mesure qui divise les acteurs du système éducatif guineen.

Nous vous proposons de lire les précisions importantes apportées par le ministre :

 »Nous n’interdisons pas le port des téléphones en milieu scolaire.
Nous n’interdisons pas l’utilisation des téléphones aux heures de pause ou pendant les récréations.
Nous interdisons simplement l’utilisation des téléphones aux heures de cours et pendant les évaluations. Nous sommes formels et restons catégoriques sur cette position.
Nous n’attendrons pas les examens nationaux pour interdire l’utilisation des téléphones et amener le gouvernement à débourser des milliards pour acheter des outils détecteurs de métaux.

Avec un simple comportement, on peut faire éviter ces dépenses à l’État. Avec un simple comportement, on peut organiser des examens crédibles et acceptables. L’utilisation des téléphones portables en période d’évaluation décrédibilise les résultats et impacte négativement les examens nationaux. Nous ferons en sorte que nous ne reprenions pas les mêmes erreurs du passé.

C’est maintenant et tout de suite que les apprenants doivent savoir que l’utilisation des téléphones aux heures de cours et lors des évaluations est formellement interdite. À nos yeux, aucune évaluation n’est supérieure à une autre. Un élève en classe de 7ème mérite d’être évalué de la même manière qu’un élève en classe de terminale.

Nous ne réussirons jamais le pari des évaluations dans les classes d’examen, tant qu’on ne réglemente pas celles des classes intermédiaires. Un examen crédible se prépare pendant l’année scolaire. Évitons autant que faire se peut, d’improviser et d’imposer des principes à la dernière minute. Ce n’est pas en période de guerre qu’il faut apprendre à tirer. Ce n’est pas en période d’examen qu’il faut imposer des interdits, c’est plutôt en période de cours que les limites doivent être fixées et intégrées.

Par ailleurs, il faut préciser que nous avons demandé aux administrateurs scolaires de fournir un répertoire téléphonique en vue de permettre aux parents de rentrer en contact avec les élèves en cas de besoins urgents et justifiés durant les heures de cours’’, a-t-il écrit le ministre Guillaume Harwing sur son compte Facebook.

Mohamed  Camara 

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