Épinglée par le conseil national de sécurité des nations unies, les autorités guinéennes sont partagées  entre incompréhension et colère contre les certaines ONG internationales des droits de l’homme. Le ministre de la sécurité et de la protection civile a mis en doute la sincérité et l’impartialité de ses ONG internationales, qui selon lui  » accablent  » la Guinée sans apporté la « moindre preuve », a-t-il confié à nos confrères de Djoma Médias en réponse à la sortie du conseil national de sécurité des nations unies.

 » bienveillant, voire paternaliste vis-à-vis des opposants et des organisations de défense des droits de l’homme. Et c’est systématiquement l’Etat qui est interpellé ».

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Albert Damatang Camara, reste sur sa faim  :

 » ça dépend de notre responsabilité en tant qu’Etat.Il y a quand même quelque chose d’assez paradoxal et de routinier dans ces injonctions, qui fait que leur acceptation et la pédagogie qu’il y a derrière pour éviter que ça se répète, sont édulcorées. Je trouve assez bizarre qu’on dise réprimer les forces de l’ordre. On doit réprimer tous ceux qui tuent, tous ceux qui se rendent coupables des violations de droits de l’homme, qu’ils soient militaires, gendarme, policier ou simple civile. Donc le circonscrire aux agents des forces de l’ordre, c’est déjà prendre un postulat…prendre position serait moins grave. Si sur la base d’informations claires, précises, concordantes appuyées par des preuves, ces organismes-là savent que tous les meurtres, les morts qui sont enregistrées en Guinée ou en Côte d’ivoire, l’ont été du fait des forces de l’ordre, nous sommes demandeurs de ces informations pour sanctionner.

Mais quand systématiquement vous dédouanez tous les autres acteurs dans un pays qui ne sont pas forcement des forcement des forces de l’ordre de leur responsabilité, vous ne faites pas preuve de pédagogie parce que justement vous donnez l’impression que tout le monde peut faire ce qu’il veut, à condition qu’il ne soit pas militaire, policier ou gendarme. En ce moment-là, les organisations internationales ne s’y intéressent pas. Les évènements récents en Guinée et peut-être ailleurs, ont prouvé qu’il y avait beaucoup plus de personnes qui n’étaient ni policiers ni gendarmes, ni militaires mais qui étaient impliqués dans les violences « 

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