»Cet accord signé entre le gouvernement et les syndicats ne nous concerne pas’’, a lancé un conducteur .

En augmentant le prix du carburant à la pompe, le gouvernement guinéen savait pertinemment que les conséquences allaient être désastreuses pour les populations. Décidément engagé à renflouer la caisse de l’état, vide depuis l’organisation des trois dernières élections ( Législatives, référendum constitutionnel et présidentielle). Le chef de l’état guinéen fait flèche de tout bois pour compenser la saignée financière enregistrée au cours des derniers mois.

Avec son fameux slogan  » gouverner autrement’’, le président Alpha Condé décide de mobiliser les ressources internes en augmentant les taxes fiscales au niveau des douanes et de la direction générale des impôts.

Maintenant c’est au tour des produits pétroliers que le président guinéen compte rattraper la gestion catastrophique de ses cadres à la base de cette faillite. Depuis la hausse du prix du carburant à la pompe, le gouvernement a tenté signé un simulacre d’accord avec les syndicats des transporteurs routiers.

À peine signé, les syndicalistes ont été désavoués par leur base en leur accusant de n’est pas se préoccupé des difficultés aux quelles ils rencontrent à longueur de journée.

Pour le secrétaire général du syndicat, Elhadj Ousmane Horoya Sylla qui a apposé sa signature sur cet accord au nom de tous les transporteurs. Qui a juré sur tous les médias avec la bénédiction du gouvernement qu’aucun prix sur le transport ne sera changé, c’est le contraire qu’a constaté notre rédaction.

Plusieurs conducteurs rencontrés sur le terrain disent n’est pas concerné par cet accord, car selon eux il y a eu aucune transparence autour de cet accord. Cette augmentation unilatérale du prix du carburant ne se repose sur aucune base a déclaré Mamadouba Camara, chauffeur de taxis ( Madina-Sonfonia).

Depuis l’annonce de l’augmentation du prix du carburant, les prix des transports ont connu une explosion dans tout le pays. Cet accord signé entre ces deux entités n’a jamais vu le jour.

Mohamed   Camara

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