Des membres de la cause commune toujours inconsolables. La colère continue. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Sékou Kader Diané, le coordinateur du mouvement de contestation contre le pouvoir en place, après 10 ans de services rendus pour le triomphe du RPG, leur allié.
Sur le sujet, M. Diané a fait savoir que depuis 2010 qu’ils sont avec le pouvoir Alpha Condé. Mais bien avant dit-il, leur parti La Cause Commune était bien en place.
Selon lui, LCC était l’un des rares partis politiques guinéens qui avait porté confiance au RPG et à son candidat Prof Alpha Condé à la suite de la convention en 2010. Depuis cette date rappelle-t-il, LCC respecte ses engagements politiques.
« après la débâcle des législatives de 2013, ou le RPG a presque perdu toutes les communes de Conakry, nous avons pensé mettre en place la Coordination pour la Réélection du Président Alpha Condé (CRAC) avec pour objectif réélire le Président Alpha Condé à la présidentielle de 2015 dès le premier tour, la chose qui a été réalisée. Malgré cela, depuis cette date, nous n’avons pas été consultés par qui que ce soit. Nous, nous avons été omis dans l’application des closes du pacte politique de notre alliance. Comme tout cela a été fait, nous avons jugé utile de voler de nos propres ailes avec le mouvement Debout La République ».
Avant d’ajouter : « ceux qui insultaient le président et nous insultaient hier à cause du président à cause de notre engagement politique sont avec le Président aujourd’hui. C’est révoltant. Et aujourd’hui, si tu n’as pas de parrain comme Diané, Kassory, Thales tu es mal barré. Et avec des gens qui peuvent même remplir leur salon de militants. C’est énervant ».
Il a clôturé en ces termes : « nous avons fait gagner le Président Alpha de ses deux mandats. Ils m’ont choisi sur la liste du RPG lors des législatives passées, ils ont enlevé mon nom alors que les autres alliés ont des ministres dans le Gouvernement et autres postes de responsabilité de l’administration, c’est vraiment énervant. Comme ils nous ont trouvé bien en place en politique, nous sommes désormais devenus leurs adversaires. ».
Mohamed camara