À quelques jours de la date butoire du dépôt de la candidature des différents candidats des différentes entités pour la formation du conseil national de la transition (CNT). Alors que les partis politiques ont dû mal à raccorder leur differend, pour trouver les 15 places attribuées aux formations politiques, malgré la médiation de l’action ministre de l’économie et des finances, Dr Ousmane Doré.

Le Parti de l’Unité et du Progrès (PUP), de Fodé Bangoura qui n’a pas été invité à cette concertation initiée, a décidé, ce vendredi 19 novembre, de déposer les candidatures de ses candidats pour la constitution du futur CNT.

Au sortir du dépôt des candidatures de ses deux représentants  au CNT, l’ancien ministre de l’agriculture, de l’élevage, des Eaux et Forêts, Jean Paul Sarr a décliné les motivations de son parti .

‘Nous sommes ici parce que c’est un appel, nous répondons à une invitation pour la constitution du CNT( conseil national de la transition ).
Le PUP ( parti de l’unité et du progrès), est venu déposer les candidats, ses candidats ce matin, c’est se qui justifie notre présence ici’’, a-t-il souligné.

Sur la non invitation du parti de l’unité et du progrès PUP, aux pourparlers des différentes coallisions des partis politiques, Jean Paul Sarr se veut rassurant.

 »Nous  n’avons jamais reçu cette invitation ,comme nous sommes le seul souverain ,nous avons notre parti on a estimé que nous sommes le 22 novembre ça va être le dernier jour. Jusqu’au aujourd’hui on a reçu aucune invitation, alors il est normal que nous venons déposer nos candidatures. Sinon l’idéal serait qu’on puisse s’entendre et déposer une liste’’, a-t-il dénoncé.

Selon lui, les critères du choix des deux candidats sont basés sur le militantisme, la moralité, le professionnalisme et l’amour pour sa patrie.

« C’est un critère assez apanoui, d’abord il y a l’engagement militant, ensuite la moralité, le professionnalisme et puis l’amour de la patrie. Parce que sinon on doit se retrouver dans une enceinte comme ça il faut défendre l’intérêt du pays, pas son intérêt égoïste’’, a-t-il conclu.

Mohamed  Camara 

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