« C’est le lieu de remercier très sincèrement, son Excellence le Colonel Mamadi Doumbouya président de la République chef de l’état, pour son engagement à soutenir l’administration du travail en général et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale en particulier », a-t-il déclaré, le directeur général de la CNSS, Malick Sankhon à l’occasion de l’atelier préparatoire pour la mise en place des risques professionnels dans les mines et carrières. 

Pour se faire plaire aux nouvelles autorités du pays, l’un des plus grands promoteurs du 3è mandat pour l’ancien président déchu, Malick Sankhon directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale CNSS est entrain de tourner la veste pour préserver son poste, après avoir à plusieurs reprises trahi, l’ancien président Alpha Condé. 

Dépuis l’arrestation du président Alpha Condé, comme beaucoup d’autres cadres qui ont obtenu la confiance et la largesse de l’ancien président déchu, ont décidé de donner leurs langues au chat pour préserver leurs avantages. 

À l’occasion de la dernière visite du président Alpha Condé à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), pour l’inauguration de L’IRM du centre diagnostic. Le tout puissant directeur général, Malick Sankhon  en plein discours à verser des larmes démagogiques pour montrer sa loyauté à son champion. 

Les nouvelles autorités doivent normalement renvoyer tous les promoteurs du 3è mandat, qui ont permis à l’ancien locataire de Sékhoutouréya de modifier la Constitution et de briguer un troisième mandat, qui lui a été fatal. 

Directeur général de la CNSS depuis 2011, Malick Sankhon est aujourd’hui l’un des directeurs généraux qui a plus durée à son poste depuis l’avènement de la troisième République. Le coordinateur régional du Rpg-Arc-ciel de la ville de Conakry à l’occasion des différentes élections (communales, législatives et présidentielle). Expert dans le tripatouillage des élections, Malick Sankhon fait partie des cadres qui ont émis à la tête de l’ancien dirigeant guinéen, l’idée d’un mandat à vie pour garder leur privilège.

Il ne faudrait pas que le colonel Mamadi Doumbouya, président de la République permette à certains cadres de l’administration publique de s’éterniser encore à leur poste.

Si Alpha Condé a changé la constitution de 2010, c’est grâce à la bénédiction des cadres comme Malick Sankhon. 

 

Mohamed  Camara