« Les partenaires vont s’occuper] de la réalisation des infrastructures ferroviaire et portuaire, c’est-à-dire de Beyla à Forécariah (670 km) et le port en eau profonde à Moribayah (Forécariah), d’une valeur de 15 milliards de dollars. Avant, la Guinée avait 0%, donc 0 GNF. Donc on a négocié et on est parvenus à avoir 15% des rails, 15% du port, 15% des mines. Dans les conventions initiales de base, c’était dit que quand les sociétés construisent ces infrastructures, elles les utilisent jusqu’à 30 ans avant qu’elles ne reviennent à la Guinée. Nous sommes parvenus à obtenir que ces infrastructures-là, dès leur réalisation à l’instant T, vont devenir propriété de l’Etat. Nous allons créer une agence nationale de gestion de la structure ferroviaire et portuaire. Nous avons dit que les infrastructures qui vont être construites, les rails en particulier, ne seront pas seulement pour le minerai. Ça va être un multi usage ; ça va être pour le minerai pour les miniers, pour les passagers, pour les produits agricoles, pour les personnes et leurs biens. Ça a été l’une des conditions les plus strictes que l’Etat guinéen a posée. Pour que ce projet ait lieu, il faut que cette option soit garantie. On a aussi insisté sur le fait que toute autre société minière qui va s’installer dans ce corridor, donc dans cette partie Sud-Est de la Guinée, aura accès à ces rails-là conformément à la capacité de roulage des infrastructures ferroviaires. Nous avons aussi insisté sur le contenu local. Jusqu’à l’arrêt des travaux, la plupart des entreprises-là étaient purement étrangères. Nous avons dit que dorénavant, pour l’exécution de tous les contrats de ce projet-là, il faut absolument qu’il y ait une partie guinéenne. Nous avons ensuite demandé la formation des Guinéens. Chaque entreprise qui vient s’installer en Guinée maintenant, la formation, le transfert du savoir deviennent une obligation et cela n’est pas négociable.  La 5innovation, c’est que le chronogramme est très précis. », a-t-il fait comprendre, le ministre des mines et de la Géologie, Moussa Magassouba.

Selon Moussa Magassouba, l’exécution des 670 km des rails et le port en eau profonde doit être réalisée d’ici décembre 2024. Quant à la première production commerciale, elle doit se faire au plus tard le 31 mars 2025.

 

Mohamed Camara 

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