Le parti de Sidya Touré ne participera pas certainement aux joutes électorales prochaines, a laissé planer le doute chez nos confrères de Djoma FM ce jeudi 03 septembre. Une suite logique pour le président de l’UFR, qui a boycotté le double scrutin référendaire et législatives du 22 mars passé, et qui ne reconnait pas l’actuelle nouvelle constitution, née à la base d’une contestation d’une frange importante de l’opposition et une bonne partie de la société civile, regroupées au sein du FNDC. Il a réitéré le combat du FNDC, qui continuera à se battre même après cette élection présidentielle prévue pour le 18 octobre 2020 .

«L’avenir du combat du FNDC sera le même. Nous continuerons de nous opposer. Je crois qu’on n’arrêtera pas, même après ces élections truquées auxquelles on va donner des résultats comme ce qu’on a vu le 22 mars, nous continuerons de nous opposer. Il y a trop de raisons d’être opposé à cela. La constitution du 22 mars, vous savez ce qui s’est passé. On a, dit-on, adopté une constitution qu’Alpha Condé a amenée dans son bureau avec un crayon et une gomme, il a changé là-dedans 21 articles. Vous n’avez jamais vu ça dans un pays», s’est indigné, le leader de l’UFR.

Avant de parler la participation des partis issus du FNDC, à la prochaine élection présidentielle du 18 octobre prochain.

«Le fait qu’ils participent ne veut pas dire qu’ils ne participent pas. Ça n’a rien à voir, ce n’est pas une classe, on vous dit asseyez-vous, quand vous n’êtes pas discipliné, vous sortez. Si les jeunes de l’UFDG veulent se vendre au combat contre le référendum et je crois que l’UFDG est contre le référendum et continue de s’opposer au troisième mandat, je ne sais pas comment on va les empêcher de faire cela», a clarifié  Sidya Touré, chez nos confrères de Djoma FM, dans leur émission, on refait le monde.

Mohamed Camara pour liberationinfo.com