Il est devenu, malgré son jeune âge, par mérite et par confiance, une des belles promesses de la Justice guinéenne au cours de ces dernières années. Déterminé à participer pleinement à l’instauration d’un Etat de droit à travers le rayonnement d’une justice équitable et plus juste, Mohamed Diawara en consacre désormais sa vie entière. Au point d’en faire un objectif républicain qu’il éprouve « en toute fierté depuis son enfance ».
Il est l’auteur du « Bréviaire lexical à l’usage du juriste moderne (français-anglais) », très prisé par les professionnels du droit, tant francophones qu’anglophones.
Le magistrat trentenaire a passé une bonne partie de sa riche et jeune carrière au Tribunal de Première Instance de Kaloum. D’abord comme auditeur de justice à partir de l’année 2014, puis juge d’instruction, et, subséquemment désigné courant octobre 2019, compte tenu de sa probité morale et de son professionnalisme, magistrat instructeur chargé du traitement de tous les dossiers de corruption, de blanchiment d’argent et autres crimes économiques et financiers. Du 18 novembre 2019 au 29 décembre 2021, juge-président au dit tribunal avec pour principale tâche : le jugement des affaires relatives à la corruption et infractions assimilées, au blanchiment de capitaux, au détournement de deniers publics et à la cybercriminalité et cumulativement. Du 27 juillet au 29 décembre 2021, juge assesseur au tribunal militaire de première instance permanent de Conakry. Du 27 octobre 2020 au 29 décembre 2021, juge des jugements sur requête dans le ressort du tribunal de première instance de Kaloum. Du 02 juin 2020 au 29 décembre 2021, juge des tutelles dans le ressort dudit tribunal. Depuis le 11 avril 2018, expert à la Commission des lois de l’Assemblée nationale de la République de Guinée et membre du Groupe d’Experts Multipartite de la Guinée auprès de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et la Promotion de la Bonne gouvernance.
Enfin, du 29 décembre 2021 au 21 avril 2022, à la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF) où il officie en qualité de juge, avant d’être promu procureur spécial près le tribunal pour enfants le 21 avril 2022.
Cet enchaînement de postes qui était précédé d’un remarquable passage comme juge d’instruction à la justice de paix de Kérouané (en Haute Guinée), érigée finalement en Tribunal de Première Instance, lui a notamment permis d’assoir une notoriété, à savoir « rendre la justice et veiller au respect des textes législatifs et réglementaires ». Mais si la pratique de cette profession est sujette à de fortes pressions politiques en Guinée, le Président de l’Association des Magistrats de Guinée en est bien conscient et œuvre auprès de ses collègues magistrats pour redorer le blason d’une élite judiciaire longtemps minée par certains préjugés qui n’honorent pas sa noblesse.
UN STATUT ET UN PARCOURS ELOGIEUX QUI IMPOSENT LE RESPECT
Porté par le souci de rendre des décisions en application de la loi, mais aussi en travaillant en totale impartialité, l’ancien élève du lycée Aviation a, au fil du temps, gagné le respect de la corporation. Depuis le 09 mars 2022, il Préside aux destinées de l’Association des Magistrats de Guinée qu’il représente honorablement et un peu partout à l’étranger. On peut citer entre autres : sa participation à la 64ème réunion de l’Union Internationale des Magistrats (UIM) en septembre 2022 à Tel Aviv, mais également à la réunion du Groupe Africain de l’Union Internationale des Magistrats (UIM) en mai 2022 à Tunis. Partout, sa fierté de représenter son pays et sa passion pour la justice ne l’ont « jamais quitté ». « Consacrer à la République de Guinée au regard de laquelle j’éprouve depuis mon enfance la fierté d’appartenance, toute ma force, chaque souffle de ma vie », souligne-t-il au sujet de son objectif.
Le patriotisme, le dynamisme, le professionnalisme, l’efficacité et l’intégrité morale de ce magistrat sont exceptionnels et reconnus par une large majorité des acteurs et professionnels des Cours et Tribunaux.
Mohamed Diawara est un magistrat polyglotte, très à l’aise en anglais comme en français.
Son plaidoyer pour la ratification du protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et du protocole amendé créant la Cour africaine de justice, des droits de l’homme et des peuples, formulé en termes de contribution en 2016 et 2017, est encore d’actualité.
Il a marqué les rencontres d’Accra (janvier 2016), d’Arusha (septembre 2016), de Pretoria (octobre 2017) et de Dakar (respectivement en mai, octobre et décembre 2021 ; avril et mai 2022).
Certifié Expert par Expertise France en partenariat avec l’Ecole Nationale de la Magistrature de Paris, le GIABA et OCWAR-M, ce magistrat aux compétences riches et diversifiées, fait partie des experts certifiés de la Sous-région Ouest africaine en matière d’enquêtes économiques et financières.
Ce lauréat du Projet : «Rajeunir et Féminiser l’Administration Publique Guinéenne » est certifié en Management des administrations par l’Institut des Sciences Po Bordeaux et diplômé en Langue Française par le Centre International D’études Pédagogiques de Sèvres; et en Techniques d’investigation en matière de recouvrement des avoirs , de lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent, le financement du Terrorisme et autres crimes financiers respectivement par l’Interpol Lyon et le GIABA (Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest) en partenariat avec l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime).
Il a fait bonne prestation en 2018 en Allemagne, en 2019 en Chine et aux Etats-Unis d’Amérique dans le cadre du programme américain de lutte contre la criminalité transnationale organisée.
Ce grand magistrat hautement éclairé n’est plus à présenter. Mais pour témoigner clairement et sans passion de ce qu’il vaut et mérite, il semble normal de dire quelques mots sur ce pionnier de la Justice moderne, une justice aux valeurs transnationales, basée sur la rigueur, l’efficacité, l’efficience, la pertinence, la cohérence, la durabilité et la rentabilité.
Devrait-on rappeler, ce jeune cadre dynamique est le premier à avoir livré ses premiers combats contre les mauvais grains de la justice en Guinée. L’histoire est têtue.
En septembre 2019, il a affirmé que « s’il est vraiment établi qu’un magistrat est indélicat, il nous plaira bien, qu’il soit exclu de notre corps ».
N’est-il pas ce magistrat courageux et éclairé qui a rappelé dans une interview, courant mars 2018 qu’on ne peut pas réussir la réforme du secteur de la Justice avec la peur au ventre.…
Ce merveilleux père de famille est un homme discret, humble, attentionné et attaché aux valeurs et à la patrie. Son objectif est de continuer à mériter la grande confiance placée en sa modeste personne par le peuple de Guinée, au nom duquel il rend ses décisions. Il n’est pas homme à cautionner l’injustice encore moins, l’illégalité.
Jamais dans l’exercice de ses fonctions de magistrat tant en Guinée qu’à l’Etranger, il n’a manqué à l’honneur, à la délicatesse ou à la dignité de sa profession.
UNE ETOILE POLAIRE EN MILIEU JUDICIAIRE
De par son courage, sa clairvoyance, son expérience dans la gestion des grands dossiers et ses différentes contributions, il a réussi à s’affirmer efficacement sur l’arène judiciaire, tant national qu’international comme un homme d’honneur. Il ne cesse de se démarquer positivement dans le paysage du monde judiciaire.
Selon les témoignages d’un journaliste : « Son leadership est assumé. Sa détermination est de notoriété publique. Cela laisse présager des lendemains promoteurs et meilleurs pour le monde judiciaire.
Dans son parcours professionnel, il a toujours inculqué aux uns et autres la sauvegarde des valeurs, la loyauté, le courage, la culture de l’indépendance, d’impartialité et d’intégrité. Et puis, comme la répétition est pédagogique, les témoignages concordent à dire que ce magistrat suffisamment outillé a toujours lutter pour la construction d’une justice plus indépendante, impartiale, plus professionnelle et plus respectueuse des valeurs et des droits de l’homme.
Il est aujourd’hui connu de la majorité de la famille judiciaire et des justiciables que le Président de l’Association des Magistrats de Guinée est un homme vertueux, pondéré, une référence et un visionnaire qui compte parmi les grands magistrats du monde moderne. Ceux-là qui incarnent des véritables valeurs, qui respectent l’éthique et la déontologie de leur profession ».
Au niveau international et en matière syndicale, sa contribution éloquente aux échanges d’expériences et de bonnes pratiques fait de lui à date, une des figures emblématiques de la nouvelle génération de magistrats qui luttent effacement pour un monde judiciaire plus juste.
Son attachement à l’institution judiciaire et à la magistrature, son parcours académique et professionnel, ses formations académiques et ses centres d’intérêt prouvent à suffisance que la Justice est son seul métier.
Aussi, son attitude résiliente face aux péripéties de l’exercice du métier de Magistrat, revêt une importance particulière dans la sauvegarde des libertés des hommes et femmes sous la robe de magistrat.
Son attachement à la recherche de la vérité, au respect de l’éthique et de la déontologie de sa profession, à l’indépendance de la justice est resté manifeste. Même au prix de son poste ou de sa fonction, l’homme est resté droit dans ses bottes.
Pourvu qu’il pérennise cette qualité au profit des magistrats et justifiables guinéens pour l’intérêt de la bonne gouvernance et du Service public de la Justice.
Bernard Leno